Adescription of Validation Therapy by Naomi FeilSee more informationhttp://www.vfvalidation.org/web.php?request=How_to_use_
POURQUOI PARLER DE LA VALIDATION ? Le terme de Validation est Ă  la mode, et les soignants qui ont des dĂ©ments en charge ont bien peu de chance d’échapper Ă  cette notion. Il importe donc de savoir de quoi il s’agit. Mais la premiĂšre chose Ă  faire est de se mĂ©fier quand on Ă©tudie la psychologie amĂ©ricaine on est frappĂ© de la frĂ©quence Ă  laquelle on tombe sur la mĂȘme histoire une mĂ©thode Ă  la fois simple et profonde qui rĂ©volutionne la prise en charge des malades. Quand on regarde d’un peu plus prĂšs on s’aperçoit que toutes ces mĂ©thodes ont toujours quelques points communs Elles prĂ©tendent fournir une explication de toute une partie de la psychologie voire de toute l’aventure humaine. En fait elles sont bĂąties sur des thĂ©ories Ă  la soliditĂ© douteuse et qui relĂšvent davantage de la croyance, et se rĂ©duisent le plus souvent Ă  une accumulation d’évidences. Elles ont Ă©tĂ© crĂ©es par des individus seuls, qui en gĂ©nĂ©ral n’ont pas suivi des Ă©tudes classiques. Elles s’approprient le plus souvent des pans entiers de travaux dĂ©jĂ  connus. Elles demandent tout de mĂȘme une formation, gĂ©nĂ©ralement coĂ»teuse. Elles ne survivent guĂšre Ă  leur inventeur [1]. C’est le schĂ©ma qu’on retrouve notamment Ă  la base de la bio-Ă©nergie, du cri primal, et sans doute bientĂŽt de l’haptonomie mais beaucoup moins la sophrologie, par exemple c’est un comportement qui a plus Ă  voir avec celui des sectes qu’avec la recherche scientifique. Les travaux de Naomi Feil sont de cette sorte. Mais malgrĂ© toutes les critiques qu’on peut faire, il reste que les Ă©vidences dont elle parle sont bonnes Ă  se rĂ©pĂ©ter, et que celui qui se contente de faire ce qu’elle propose accomplit dĂ©jĂ  des progrĂšs importants. Naomi Feil n’est pas une soignante mais une travailleuse sociale amĂ©ricaine ; elle dit avoir mis au point des techniques simples pour communiquer avec les malades atteints de dĂ©mence ; en fait on constate assez rapidement que ce sont des techniques qui n’ont rien de spĂ©cifique, et qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es d’une maniĂšre ou d’une autre pour n’importe quelle communication avec n’importe qui. L’intĂ©rĂȘt de ces techniques est de pouvoir ĂȘtre utilisĂ©es par tous. Les intervenants aussi bien que les membres de la famille peuvent les mettre en pratique sans qu’il leur en coĂ»te plus de quelques minutes par jour. L’IDÉE GÉNÉRALE DE LA VAILDATION L’idĂ©e qui sous-tend cette approche est assez simple il s’agit d’essayer de prendre le dĂ©ment en somme lĂ  oĂč il est. Le plus souvent les intervenants conçoivent leur rĂŽle sur le mode de la rééducation, en cherchant Ă  faire retrouver au dĂ©ment un comportement normal, ou de la prĂ©servation, en essayant de freiner le processus dĂ©mentiel. Ce travail est important, et il doit ĂȘtre fait. Mais on voit tout de suite l’énorme inconvĂ©nient de cette approche elle revient Ă  dire au dĂ©ment Redeviens ce que tu Ă©tais, tu n’es plus toi-mĂȘme » ; et en disant cela on laisse de cĂŽtĂ© le fait que le dĂ©ment est d’abord quelqu’un, qu’il est vivant, qu’il s’exprime, et que ce qu’il dit a une valeur. Le dĂ©ment sait parfaitement qu’il est en train de perdre la tĂȘte [2]. Toute sa hantise est lĂ  peut-il encore s’exprimer, se faire comprendre ? Ce qu’il dit a-t-il encore un sens ? Chaque fois qu’on essaie de corriger ce qu’il dit on l’enfonce dans son dĂ©sarroi. Le propos de la validation est donc d’accepter la maniĂšre dont le dĂ©ment s’exprime, en disant que ce qu’il dit a un sens, une importance. Pour cela il faut rejoindre le dĂ©ment sur son terrain. Le dĂ©ment est dans son monde, il a du mal Ă  comprendre ce qui l’entoure, cela lui fait peur, et c’est la raison principale pour laquelle il se replie. L’erreur commise par les soignants est souvent de vouloir ramener le dĂ©ment Ă  la rĂ©alitĂ©, ce qui est trĂšs angoissant pour lui. On est plus efficace, plus aidant, en dĂ©cidant de le rejoindre lĂ  oĂč il se trouve, en lui disant qu’il a bien raison d’ĂȘtre comme il est, en reconnaissant que ce qu’il dit a un sens au lieu de lui renvoyer perpĂ©tuellement qu’on ne le comprend pas, bref en validant son comportement et son propos au lieu d’essayer de le corriger. Mais le projet de prendre le dĂ©ment lĂ  oĂč il est suppose qu’on prenne deux prĂ©cautions essentielles. La premiĂšre est de rester parfaitement sincĂšre prendre le dĂ©ment lĂ  oĂč il est ne veut pas dire qu’on rentre dans son jeu. Si le dĂ©ment dĂ©lire on n’a pas le droit de dĂ©lirer avec lui valider c’est reconnaĂźtre au malade le droit de penser ce qu’il pense ; ce n’est en aucun cas faire mine de penser la mĂȘme chose. Nous en verrons des exemples chemin faisant. La seconde prĂ©caution Ă  respecter pour prendre le malade lĂ  oĂč il est est Ă©videmment de s’en donner les moyens, ce qui suppose qu’on comprenne, prĂ©cisĂ©ment, oĂč il en est. LES THÉORIES DE LA RÉGRESSION La notion de rĂ©gression est une notion capitale en psychanalyse. La psychanalyse Lorsque je me trouve devant un problĂšme, je dispose de deux stratĂ©gies. La premiĂšre est de rĂ©soudre le problĂšme en inventant une solution ; cela s’appelle l’imagination, c’est la stratĂ©gie la plus efficace, c’est aussi la plus coĂ»teuse ; en psychanalyse cela s’appelle sublimation. La seconde est de chercher dans le passĂ© si je n’ai pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  une situation semblable ; j’essaie alors des solutions comme le serrurier essaie des clĂ©s lorsque je perds mes clĂ©s j’appelle un serrurier ; ce serrurier vient avec un lot de clĂ©s et cherche Ă  ouvrir la porte en essayant diverses clĂ©s ; c’est moins efficace car les situations ne sont jamais totalement identiques, mais c’est moins coĂ»teux ; cela s’appelle l’expĂ©rience ; en psychanalyse on appelle cela rĂ©gression car la solution que je vais appliquer est une solution que j’ai trouvĂ©e dans un passĂ© parfois fort ancien. L’inconvĂ©nient de la rĂ©gression est double d’une part, comme on l’a dit, la solution que je trouve alors n’est pas parfaitement adaptĂ©e au problĂšme qui m’est posĂ© ; d’autre part lorsque j’applique une solution issue du passĂ© j’ai tendance Ă  adopter aussi l’état d’esprit qui Ă©tait le mien Ă  cette Ă©poque-lĂ . C’est ainsi qu’on peut comprendre, par exemple, une partie du comportement de l’alcoolique il se trouve incapable d’affronter les problĂšmes de la vie, et il rĂ©gresse jusqu’à ce qu’il trouve une solution. Et la solution qu’il trouve est de se comporter comme lorsqu’il Ă©tait bĂ©bĂ©, et qu’il suffisait d’un biberon pour apaiser son angoisse. Le problĂšme est qu’il adopte alors un comportement de bĂ©bĂ© dans tous les domaines de sa vie, mĂȘme dans ceux qui ne sont pas directement liĂ©s Ă  la boisson. Il va de soi que le dĂ©ment est particuliĂšrement exposĂ© au risque de rĂ©gression, puisque le problĂšme qui lui est posĂ© du fait de son effondrement intellectuel ne possĂšde aucune solution. Il ne peut donc espĂ©rer en inventer une, et ce d’autant moins que pour inventer une solution il faudrait prĂ©cisĂ©ment qu’il ait un cerveau en bon Ă©tat. Il existe un certain nombre de thĂ©ories qui prĂ©tendent expliquer l’état d’esprit du dĂ©ment. Toutes sont basĂ©es sur l’idĂ©e que le dĂ©ment, en somme, retombe en enfance, et que cette retombĂ©e a des chances de se produire comme une rĂ©gression, comme si le dĂ©ment parcourait Ă  l’envers le chemin de la vie ; Ă  tout le moins cela demande preuve revenir en arriĂšre n’est pas le contraire de marcher en avant c’est parcourir Ă  l’envers un chemin qu’on a dĂ©jĂ  parcouru une fois mais peu importe. Le plongeon rĂ©trograde Une thĂ©orie solide est celle du plongeon rĂ©trograde, de Daniel Taillefer, psychologue canadien, et qui s’appuie sur les travaux de Reisberg. Ce dernier a essayĂ© de classer la dĂ©tĂ©rioration intellectuelle en 7 stades selon la gravitĂ© de la perte. L’échelle de Reisberg s’établit comme suit Stade 1 Aucune dĂ©tĂ©rioration. Stade 2 Manque du mot lĂ©ger plainte subjective concernant des troubles de mĂ©moire. Stade 3 DĂ©ficits de fonctionnement au travail, notamment dĂ©but de la dĂ©sorientation. Stade 4 Assistance requise aux tĂąches complexes. Stade 5 Assistance requise dans certaines dĂ©cisions de la vie quotidienne. Stade 6 Malade assistĂ© en permanence. Stade 7 Stade terminal. On voit tout de suite que ces stades sont tout de mĂȘme trĂšs approximatifs. D’abord ils ne sont pas trĂšs bien adaptĂ©s Ă  la rĂ©alitĂ© Rien ne prouve que le sujet de stade 2 est sur le chemin de la dĂ©mence. Le trouble du langage est loin de toujours prĂ©cĂ©der la dĂ©sorientation ou la perte des habiletĂ©s. Le manque de mot et le trouble de la mĂ©moire ne peuvent pas ĂȘtre reliĂ©s si facilement l’un n’est pas la cause de l’autre. D’autre part dans la pratique ils ne sont pas si utiles que cela ; mais enfin ils permettent d’y voir un peu plus clair, et de se parler commodĂ©ment entre soignants. Daniel Taillefer explique que chez le sujet atteint de dĂ©mence de type Alzheimer le cerveau parcourt Ă  l’envers le chemin de sa vie dans une sorte de rĂ©gression au sens psychanalytique du terme. Les stades de Reisberg seraient grossiĂšrement corrĂ©lĂ©s aux pĂ©riodes de l’existence qui sont ainsi revĂ©cues dans le souvenir. La correspondance des Ăąges et de la mĂ©moire s’établirait ainsi Stades 1 et 2 Pas de rĂ©gression. Stade 3 66 ans et plus. Stade 4 56 Ă  65 ans. Stade 5 48 Ă  55 ans. Stade 6 18 Ă  45 ans. Stade 7 0 Ă  15 ans. Donc un malade en stade 5, qui sait encore accomplir certaines tĂąches Ă©lĂ©mentaires de la vie quotidienne mais pas toutes pourra Ă©voquer facilement ses souvenirs de la quarantaine, et on le stimulera davantage en lui parlant de cette pĂ©riodes ; sur le plan du comportement il aura tendance Ă  se conduire de la mĂȘme maniĂšre qu’à cette Ă©poque-lĂ . C’est du moins ce que prĂ©voit la thĂ©orie. Que peut-on en pratique tirer de cette approche ? Probablement une chose trĂšs simple la dĂ©tĂ©rioration intellectuelle s’accompagne d’une rĂ©gression. Il est fĂ©cond pour le soignant de repĂ©rer cette rĂ©gression, et par des moyens trĂšs simples de tenir compte, pour entrer en communication, du stade oĂč il se trouve. Si on sait que le dĂ©ment se trouve dans l’univers de son adolescence, cela permet de s’orienter on peut choisir de s’installer avec lui dans cette couche de souvenirs, et les Ă©voquer systĂ©matiquement avec lui ; on peut au contraire essayer de l’en sortir pour parler d’autre chose les deux mĂ©thodes sont Ă©galement bonnes, mais il faut simplement savoir que les rĂ©sultats ne sont pas les mĂȘmes. On peut aussi comprendre que les souvenirs qu’il Ă©voque entraĂźnent des Ă©motions et des comportements qui sont liĂ©s Ă  cette Ă©poque ; on pourrait mĂȘme utiliser cette notion en adaptant son propre comportement si le patient se conduit comme un enfant face Ă  sa mĂšre le soignant peut jouer Ă  ĂȘtre une mĂšre aimante, autoritaire... Cela est simplement interdit car il s’agit alors de ce que les psychanalystes appellent utilisation du transfert et cela demande une formation trĂšs poussĂ©e. La thĂ©orie d’Erikson Naomi Feil fonde toute son approche sur la thĂ©orie d’Erik Erikson qui traite des stades de dĂ©veloppement de la vie et des tĂąches qui doivent ĂȘtre accomplies Ă  chacun de ces stades. Cette thĂ©orie veut qu’il y ait six pĂ©riodes de la vie, et qu’à chacune ce ces pĂ©riodes corresponde une tĂąche Ă  accomplir. Naturellement l’épanouissement de la personne Ă  un stade donnĂ© dĂ©pend beaucoup de la maniĂšre dont elle a rĂ©ussi les tĂąches qu’elle devait accomplir aux stades prĂ©cĂ©dents, et Erikson en tire des conclusions qui font que sa mĂ©thode se rapproche beaucoup de la psychanalyse, dont elle est d’ailleurs largement inspirĂ©e. Donc il y a six pĂ©riodes de la vie, et comme chez Taillefer le dĂ©ment a tendance Ă  rĂ©gresser, parcourant lĂ  aussi ces six pĂ©riodes dans une sorte de plongeon rĂ©trograde. La rĂ©partition d’Erikson se fait comme suit 1. Prime enfance Le sujet doit apprendre Ă  faire confiance quand il y a frustration. S’il Ă©choue le sentiment est la dĂ©fiance je ne suis pas aimĂ©. 2. Enfance le sujet doit apprendre Ă  se contrĂŽler, Ă  suivre des rĂšgles. S’il rĂ©ussit le sentiment est la joie d’y parvenir. S’il Ă©choue le sentiment est la honte, la culpabilitĂ©, le reproche Je souille tout. 3. Adolescence le sujet doit construire sa personnalitĂ©. S’il rĂ©ussit il trouve sa propre identitĂ© ; il se dĂ©tache des parents. S’il Ă©choue le sentiment est l’insĂ©curitĂ© ; dĂ©lĂ©gation de rĂŽle je ne suis quelqu’un que si je suis aimĂ©. 4. Âge adulte le sujet doit Ă©tablir une relation d’intimitĂ© avec un autre ĂȘtre humain. Partage des premiers sentiments, sujet responsable de ses Ă©motions, de ses erreurs et de ses succĂšs. S’il Ă©choue le sentiment est l’isolement, dĂ©pendance. 5. MaturitĂ© le sujet doit produire de nouvelles activitĂ©s quand les anciennes sont dĂ©passĂ©es ; se tourner vers quelque chose de nouveau. S’il Ă©choue le sentiment est la stagnation. Fixation sur des rĂŽles dĂ©passĂ©s. 6. Vieillesse le sujet doit Boucler sa vie. Trouver la force intĂ©rieure, l’intĂ©gritĂ©. MĂ©langer le passĂ© au prĂ©sent, se donner de nouveaux buts. S’il Ă©choue le sentiment est le dĂ©sespoir Je ferais mieux d’ĂȘtre mort ». L’idĂ©e de Naomi Feil est qu’en analysant le comportement du dĂ©ment on peut arriver Ă  comprendre quel est le type de problĂšme qu’il cherche Ă  rĂ©soudre, et par lĂ  Ă  comprendre Ă  quel niveau de rĂ©gression il est arrivĂ©. Par exemple cette vieille dame accumule des objets, au besoin les vole et les entasse dans sa chambre. Elle donne l’impression qu’elle le fait pour se prouver qu’elle est quelqu’un. L’idĂ©e est que quand elle Ă©tait une petite fille elle n’a jamais appris Ă  faire confiance. Il est probable qu’on retrouvera facilement chez elle des souvenirs, des comportements, des attitudes qui datent de cette Ă©poque-lĂ , et il faudra tenir compte de cette donnĂ©e pour amĂ©liorer la communication. Ailleurs c’est un vieux malade qui s’attachant aux pas d’un intervenant ou d’un membre de sa famille ; on pense qu’il cherche l’approbation de cet intervenant qui reprĂ©sente pour lui l’autoritĂ© parentale on dirait un adolescent qui n’a jamais pu se dĂ©tacher de ses parents. On voit trĂšs vite les trois grandes critiques qu’on peut faire Ă  la thĂ©orie de Naomi Feil 1. Ce qu’elle Ă©nonce n’est rien d’autre que la thĂ©orie de la rĂ©gression qui est Ă  la base de la psychanalyse on peut dire la mĂȘme chose de la thĂ©orie du plongeon rĂ©trograde. 2. Elle a raison d’insister sur la nĂ©cessitĂ© d’analyser le comportement du malade. Mais il n’est pas difficile de voir que cette analyse est trĂšs imprĂ©cise, et que les interprĂ©tations donnĂ©es par les soignants seront toujours risquĂ©es et toujours discutables. 3. Elle en vient trĂšs vite Ă  dire qu’il est possible d’aider la personne dĂ©mente Ă  rĂ©soudre les problĂšmes qu’elle n’a pas su rĂ©gler jusque lĂ . On l’espĂšre, mais sans trop y croire c’est une autre constante de ces thĂ©ories amĂ©ricaines que de prĂ©tendre rĂ©ussir des miracles. Bref, l’idĂ©e intĂ©ressante est que si nous parvenons Ă  repĂ©rer Ă  quel niveau le malade se situe nous allons pouvoir mieux le comprendre, et par lĂ  Ă©tablir une relation plus apaisante pour lui. Nous allons donc procĂ©der en deux temps Dans un premier temps nous allons Ă©couter le patient et essayer de comprendre de quels souvenirs il nous parle. Dans un second temps nous allons essayer de comprendre quel est son comportement, et en quoi il rappelle une pĂ©riode de sa vie. Ensuite nous utiliserons les rĂ©sultats de cette enquĂȘte pour essayer de trouver le comportement qui permettra Ă  la personne de se sentir comprise et apprĂ©ciĂ©e pour ce qu’elle est. En somme pour trouver la clĂ© qui permet de calmer la personne, il suffit de l’écouter vraiment, d’entendre ce qui cherche Ă  se dire Ă  travers son comportement, mĂȘme quand il est dĂ©rangeant ». Le projet de Naomi Feil est de suivre pas Ă  pas, Ă  travers des contacts quotidiens avec les personnes souffrant de dĂ©mence, le fil conducteur des ressentis dans le labyrinthe des Ă©motions. Dans la validation, ce qu’on valide c’est le comportement du malade on ne cherche plus Ă  le rectifier, on le reconnaĂźt comme un comportement lĂ©gitime et qui dit quelque chose. LES OUTILS DE VALIDATION Naomi Feil dĂ©crit quatorze outils de validation. Ces outils ne sont pas tous originaux, on le soulignera Ă  l’occasion ; d’autres sont carrĂ©ment douteux... En fait ce sont le plus souvent des banalitĂ©s ; redisons que ces banalitĂ©s sont bonnes Ă  entendre. Disons tout d’abord que le soignant intervient dans deux contextes Lors de relations spontanĂ©es en cours de journĂ©e. Lors d’interventions programmĂ©es. Le soignant doit d’abord maĂźtriser l’intervention programmĂ©e, celle qu’il a prĂ©vue et pour laquelle il a le temps. Quand il sera bien habituĂ© Ă  ce type d’intervention il aura acquis la fluiditĂ© et l’aisance nĂ©cessaires pour amĂ©liorer ses relations spontanĂ©es. Les techniques de Naomi Feil sont prĂ©sentĂ©es ici dans un ordre logique, et ont Ă©tĂ© dĂ©barrassĂ©es de ce qu’elles contiennent de trop discutable. Cette prĂ©sentation n’est donc pas... validĂ©e on ne prĂ©sente lĂ  qu’une opinion. Se concentrer Il ne s’agit absolument pas d’une technique de communication mais d’un prĂ©alable. Il est trĂšs important de se concentrer avant d’entrer dans une relation qui risque d’ĂȘtre difficile ou Ă©prouvante. C’est le cas en accompagnement, quand on entre dans la chambre du mourant on fera du mauvais travail si on ne prend pas le temps de se dĂ©barrasser de ses propres problĂšmes. Il existe de multiples techniques de concentration, toutes plus ou moins inspirĂ©es du yoga. Il ne faut pas les valoriser outre mesure, ce n’est pas de la magie. Voici les recommandations de Naomi Feil pour l’utilisation de cette technique Regarder fixement un point situĂ© environ 5 cm en dessous de sa propre taille. Inspirer profondĂ©ment par le nez et emplir d’air ses poumons. Expirer par la bouche. Supprimer toute rĂ©flexion intĂ©rieure, pour consacrer toute son attention Ă  sa seule respiration. Par huit fois, rĂ©pĂ©ter lentement cette procĂ©dure. Ceci permet de se mettre vraiment Ă  l’écoute de l’autre, en expulsant tous les sentiments de peine, de colĂšre et de frustration, afin de les mettre au placard pour un moment. La validation devrait toujours commencer par cette technique. Capter le regard du patient Le dĂ©ment reste trĂšs longtemps, sans doute jusqu’au bout, sensible aux Ă©lĂ©ments de la communication non-verbale. Parmi ceux-ci le regard est important. Quand on entre en communication il faut Ă©viter tout ce qui ressemble Ă  un rapport de force. Or en matiĂšre de comportement animal le signe de la domination est la place des yeux si mon interlocuteur est placĂ© de telle sorte que je le regarde de haut en bas, je le domine, et il se trouve en position d’infĂ©rioritĂ©. Naturellement cette rĂšgle n’est pas absolue, et ne fait que nuancer le rapport de force l’enseignant est debout devant des Ă©lĂšves assis, de sorte qu’il les regarde de haut en bas. Par contre le patron qui reçoit un employĂ© est assis, et l’employĂ© est debout, de sorte que le patron le regarde de bas en haut ; pourtant le rapport de force est en faveur du patron, parce qu’ĂȘtre assis est un privilĂšge. Dans les deux cas, donc la position renforce l’autoritĂ© de celui qui la possĂšde. Il s’ensuit que la seule maniĂšre d’éviter l’aggravation du rapport de force est d’ĂȘtre situĂ© Ă  la mĂȘme hauteur que celui Ă  qui on s’adresse. Cela signifie par exemple qu’il n’est pas sain de converser avec le dĂ©ment en se mettant assis sur le bord du lit il faut faire l’effort de se baisser jusqu’à ce qu’on ait les yeux exactement Ă  sa hauteur. On sait que les regards sont capables d’exprimer un trĂšs grand nombre de sentiments. On sait moins comment c’est possible le regard lui-mĂȘme n’est le fait que de l’Ɠil, et l’Ɠil ne se modifie que trĂšs peu seul le diamĂštre de la pupille peut changer, et cela dĂ©pend surtout de la luminositĂ©... C’est donc l’Ɠil qui porte le message et non le regard autrement dit ce sont les paupiĂšres et les mouvements des globes. Le regard est un enjeu fondamental de la communication avec le dĂ©ment, car c’est l’instrument qui permet de fixer son attention. C’est par le regard qu’il conserve la notion d’une prĂ©sence humaine prĂšs de lui la parole est faite de mots qu’il ne comprend plus trĂšs bien, ou plus du tout ; le toucher est trop peu spĂ©cifique. Il faut donc capter l’attention du dĂ©ment en se plaçant face Ă  lui, et en le regardant dans les yeux ; Ă  condition bien sĂ»r de veiller Ă  ce que le regard ne soit en aucune façon agressant ou angoissant. Il est plus difficile de maintenir ce regard tout au long de l’entretien, il faut pourtant s’y exercer. On ne doit pas craindre de pratiquer l’échange des regards avec le dĂ©ment non communiquant on peut essayer d’exprimer des Ă©motions par le seul regard, et d’interprĂ©ter les Ă©motions qu’on reçoit en retour. On aura souvent la bonne surprise de constater que les yeux parviennent ainsi Ă  se parler. Naturellement de telles expĂ©riences ont quelque chose de douteux en communication non-verbale rien n’est plus facile que de prendre ses dĂ©sirs pour des rĂ©alitĂ©s. Mais on peut au moins prĂ©sumer que mĂȘme si on se trompe quelque peu en interprĂ©tant les rĂ©actions du dĂ©ment ce dernier aura tirĂ© quelque avantage du fait qu’on lui aura consacrĂ© ce temps. Penser autrement reviendrait Ă  dĂ©nier au fond toute valeur Ă  notre action envers le dĂ©ment. Parler d’une voix claire, basse et affectueuse Dans une conversation, il y a les mots qui sont prononcĂ©s, avec leur signification, ce qui forme le contenu du message. Mais il y a aussi, nous le savons bien, la maniĂšre dont les mots sont prononcĂ©s le travail sur l’intonation est la base du mĂ©tier d’acteur. Allons plus loin la tonalitĂ© de mon message contient des informations, et ces informations sont souvent au moins aussi importantes que le contenu objectif des mots on a tort d’opposer comme on le fait le fond et la forme ces deux notions sont totalement interdĂ©pendantes. Cela est d’autant plus vrai chez le dĂ©ment Il est en difficultĂ© pour comprendre le fond du message, car il ne connaĂźt plus le sens des mots. Comme il ne comprend plus le sens des mots, il est encore plus sensible Ă  leur environnement affectif. Il est en souffrance, et de ce fait hypersensible Ă  tout ce qui constitue l’ambiance affective de la relation. Il importe donc d’adopter un ton de voix rassurant ; cela suppose de parler lentement, doucement, sans Ă©lever la voix. Il faut s’y exercer. Il faut savoir, avant d’entamer la conversation, prendre le temps de se recentrer sur soi-mĂȘme et de se prĂ©parer. Mais cette rĂšgle est rapidement limitĂ©e 1. Les modalitĂ©s concrĂštes du travail ne laissent pas toujours le temps de se mettre en condition. 2. Le dĂ©ment est souvent sourd, ce qui impose de lui parler fort. 3. Ce qu’on veut dire au malade n’est pas forcĂ©ment compatible avec une douceur du ton. Certes on peut toujours s’efforcer de rester calme, mais il ne faut pas qu’il y ait une trop grande contradiction entre ce qu’on veut dire et la maniĂšre dont on va le dire, faute de quoi le dĂ©ment va s’y perdre il y a en somme des maniĂšres angoissantes d’éliminer l’angoisse. 4. Mais d’un autre cĂŽtĂ© parler de maniĂšre douce et chaleureuse ne veut pas dire adopter un ton lĂ©nifiant ou infantilisant. Le ton juste serait plus prĂšs de celui du psychiatre que de celui de la nourrice. 5. Il n’est pas si simple de trouver le ton juste le pire serait d’adopter un ton si neutre qu’il n’exprimerait aucun sentiment, ce qui serait particuliĂšrement angoissant. Il faut donc prendre garde Ă  ne pas Ă©liminer du ton de la voix toute trace de sentiment il s’agit d’avoir un ton bienveillant, non un ton neutre ou indiffĂ©rent. Notons d’autre part que le fait d’adopter un ton de voix rassurant va organiser la rĂ©gression dans deux directions Le patient va entendre un soignant qui lui parle comme aurait fait sa mĂšre. Cela ne manquera pas de dĂ©clencher chez lui des attitudes semblables Ă  celle qu’il aurait eue avec sa propre mĂšre, et de le renvoyer dans le monde de son enfance, avec les souvenirs de son enfance. Le soignant qui adopte un ton de voix maternel va se retrouver dans la position qu’il adopterait vis-Ă -vis de son enfant, ce qui n’est pas sans danger accessoirement il pourra Ă©galement retrouver des comportements qui tĂ©moignent de ce qu’il a vĂ©cu avec sa propre mĂšre.... Identifier et utiliser le sens prĂ©fĂ©rĂ© Il s’agit de ce qu’on appelle les canaux de communication. Si on veut vraiment parler la langue d’une autre personne et entrer dans son monde afin de gagner sa confiance, la meilleure façon de faire est d’apprendre Ă  percevoir le monde comme elle le perçoit. Pour ce faire, il faut se mettre Ă  l’écoute et observer attentivement. Les paroles et les actions finiront par dĂ©voiler lequel de ses cinq sens la vue, l’ouĂŻe, le goĂ»t, l’odorat et le toucher la personne utilise le plus dans ses expĂ©riences de la vie au quotidien. Le langage tĂ©moigne facilement du canal de communication prĂ©fĂ©rĂ© de la personne. Il suffit de faire attention aux mots qu’elle utilise ils traduisent sa maniĂšre de percevoir le monde. L’expĂ©rience la plus simple est de faire raconter une scĂšne donnĂ©e, par exemple un mariage. On verra vite que les divers participants sont capables de raconter correctement le mĂȘme mariage mais que chacun insistera d’abord sur des points particuliers La robe de la mariĂ©e Vision Le repas GoĂ»t L’orchestre Audition Le parfum des tilleuls Odorat Le velours des siĂšges Toucher Mais les choses vont beaucoup plus loin, et sont beaucoup plus subtiles, car la question des canaux de communication imprĂšgne et structure tout le langage. Par exemple pour dire son aversion pour quelqu’un, on peut employer des canaux diffĂ©rents Je ne m’entends pas avec lui Audition Je ne peux pas le voir Vision Je ne peux pas le sentir Odorat Il me hĂ©risse ; Toucher Il me dĂ©goĂ»te GoĂ»t Une fois le sens privilĂ©giĂ© connu, l’intervenant qui se sert de la Validation se servira des mots clĂ©s qui correspondent Ă  ce sens en s’adressant Ă  la personne atteinte. Pour une personne qui utilise plus la vue pour comprendre son environnement, on pourra dire J’ai bien vu ça, moi aussi » ; pour une autre qui utilise plutĂŽt l’ouĂŻe, on dira Je vous entends clairement » ; et pour une personne dont le sens du toucher est prĂ©dominant C’est doux, n’est-ce pas ? » et ainsi de suite. Toucher Cette technique s’applique bien avec les personnes qui Ă©prouvent de la difficultĂ© Ă  voir et Ă  entendre, dont la perception du temps est affectĂ©e, et qui sont incapables de reconnaĂźtre les gens, peu importe qu’ils soient des proches ou des Ă©trangers. Le contact tactile devient donc un mode important par lequel on peut communiquer son affection ou du respect Ă  ces personnes, ce qui a souvent comme rĂ©sultat de crĂ©er des liens serrĂ©s entre ces personnes et les intervenants utilisant cette approche. Lorsque la personne est encore plus refermĂ©e sur elle-mĂȘme et qu’elle ne semble plus se prĂ©occuper de ce qui l’entoure, le toucher permet d’entrer dans son monde ; ainsi des souvenirs agrĂ©ables de la tendre enfance sont ravivĂ©s Ă  travers le toucher. Tout en respectant l’intimitĂ© de la personne, on peut, par exemple, faire des mouvements circulaires du bout des doigts sur le haut de la joue ou derriĂšre la tĂȘte. Ou alors, en se servant des deux mains, une sur chaque cĂŽtĂ© du visage, on peut toucher le lobe de l’oreille avec l’auriculaire, et descendre ensuite le revers des mains le long de la mĂąchoire jusqu’au menton pour ensuite descendre le long du cou. On peut Ă©galement masser les Ă©paules, le haut du dos, ou toucher le bas du mollet avec le bout des doigts. Il est cependant important de toujours approcher la personne de face car on peut la surprendre en arrivant de cĂŽtĂ© ou par en arriĂšre. Il est tout aussi important de respecter l’état d’esprit de la personne en l’approchant, et d’ĂȘtre sensible Ă  tout signe de rĂ©sistance car ce ne sont pas toutes les personnes qui aiment ĂȘtre touchĂ©es. Le choix des mots pour crĂ©er la confiance Il faut comprendre ce qui va mettre le dĂ©ment en difficultĂ©. En gros il lui est assez facile de parler de ce qu’il voit, nettement moins de ce qu’il pense ; il sait dĂ©crire, mais pas analyser. Il faut donc utiliser des mots simples, qui n’ouvrent pas la porte Ă  des Ă©motions trop difficiles Ă  affronter. Par exemple les questions Qui ? Quoi ? OĂč ? Quand ? Comment ? sont assez facilement traitĂ©es par le malade, alors que la question Pourquoi ? la met tout de suite en difficultĂ© le malade se sent acculĂ© au pied du mur lorsqu’on lui demande pourquoi il a fait ce qu’il a fait, ou pourquoi un Ă©vĂ©nement est arrivĂ©. On lui demande alors de motiver ses gestes ou ses paroles, c’est-Ă -dire de rĂ©flĂ©chir sur lui-mĂȘme, ce qui lui est trĂšs difficile ; et s’il le fait il risque de se retrouver sur le chemin de sentiments souvent porteurs d’une grande charge Ă©motive, ce qui va lui faire peur. Naomi Feil donne l’exemple suivant une dame de 80 ans prĂ©tend que quelqu’un lui dĂ©robe ses bijoux. PlutĂŽt que de discuter avec elle, sa fille concentre la discussion sur des faits prĂ©cis. Qui accuses-tu de te dĂ©rober tes bijoux, Maman ? », demande-t-elle. La mĂšre est intĂ©ressĂ©e par la question et lui rĂ©pond C’est la femme de mĂ©nage. » Que dis-tu donc qu’elle t’a volĂ© ? » demande la fille, en continuant Ă  focaliser sur des faits. La derniĂšre chose qu’elle m’a volĂ©e, ce sont mes boucles d’oreilles noires celles que Papa m’a donnĂ©es. » Ce sont tes prĂ©fĂ©rĂ©es », rĂ©pond la fille. Papa te donnait toujours de jolies choses. Il savait bien ce qui t’allait le mieux. Quand te les avait-il donnĂ©es ? » Juste aprĂšs notre mariage, pendant notre lune de miel », rĂ©pond la mĂšre. Ici on commence Ă  voir ce qu’est le mĂ©canisme de validation l’intervenante n’a pas cherchĂ© Ă  dĂ©tromper la malade, elle n’a pas cherchĂ© Ă  la rassurer ; rassurer la patiente revenait Ă  lui dire qu’elle avait tort ; or ce qui importe le plus au dĂ©ment c’est d’avoir raison. Pour y parvenir l’intervenante a acceptĂ© de ne pas se demander si la colĂšre de sa mĂšre Ă©tait justifiĂ©e elle lui a simplement reconnu le droit d’ĂȘtre en colĂšre. Et dĂšs qu’elle a vu sa colĂšre validĂ©e, la mĂšre n’en a plus eu besoin, elle a pu cesser d’accuser la femme de mĂ©nage et il est devenu facile de la faire dĂ©river jusqu’au point oĂč elle pouvait se mettre Ă  Ă©voquer le souvenir de son mari. Reformuler La personne atteinte se sent comprise si ses mots sont repris par quelqu’un d’autre. Cela la rassure. On peut dire la phrase en utilisant les mĂȘmes mots-clĂ©s et en rĂ©pĂ©tant l’essentiel. Imiter le ton de la voix et le dĂ©bit est aussi un excellent moyen de montrer Ă  la personne atteinte qu’on la comprend et qu’on est sensible Ă  sa rĂ©alitĂ©. La reformulation est une mĂ©thode Ă  part entiĂšre, et une sĂ©ance y sera probablement consacrĂ©e. Naomi Feil donne l’exemple d’un vieil homme qui accuse son garagiste de lui abĂźmer sa voiture ». Cette accusation est totalement fausse, et le garagiste devrait se dĂ©fendre. Mais ce dernier se rend compte que quelque chose ne va pas en fait il a l’intuition que le vieil homme s’identifie sa voiture ; Ainsi, lorsqu’il dit au garagiste qu’il ne comprend pas pourquoi sa voiture a besoin de rĂ©parations elle allait pourtant bien la semaine derniĂšre... », il est en rĂ©alitĂ© en train de lui dire sa frustration face au fait qu’il ne se sent pas aussi bien qu’avant. Sa voiture sert de prĂ©texte Ă  masquer ces pertes qui l’affectent profondĂ©ment. Au fond de lui, le vieil homme sait que sa vue baisse et qu’il perd peu Ă  peu son sens de l’orientation. Il se sent usĂ©, tout comme la boĂźte de vitesses de sa voiture. Le garagiste sent ce que le vieil homme lui dit vraiment et du coup il n’argumente pas. Il va utiliser une autre technique qui est celle de la reformulation il va simplement rĂ©pĂ©ter les mots du vieil homme, ce qui lui montre qu’il l’a entendu, qu’il l’a compris, que ses mots peuvent ĂȘtre dits par d’autres ; et cela va encourager le vieil homme Ă  aller plus loin, jusqu’à dire le fond de sa pensĂ©e ce que le malade dit a un sens, cela peut ĂȘtre Ă©changĂ©. Vous m’avez abĂźmĂ© ma voiture. Vous pensez que je vous ai abĂźmĂ© votre voiture ? reformulation Ă©cho Bien sĂ»r ! la semaine derniĂšre elle marchait encore trĂšs bien ! J’ai l’impression que vous ĂȘtes trĂšs troublĂ© par cela reformulation du non-verbal. Oui, ce n’est pas normal, ce n’est pas parce qu’elle est vieille qu’elle doit tomber en panne. Ce n’est pas une explication... reformulation ouverture. Non, bien sĂ»r ! Tenez moi j’ai quatre-vingts ans, eh bien je suis en pleine forme. Vous vous sentez trĂšs bien. Remarquez, on ne sait jamais... Etc... Utiliser la polarisation Cette technique consiste Ă  laisser la personne atteinte exprimer sa frustration sur un objet ou une situation alors que nous savons que ce n’est pas la cause du problĂšme. Par exemple, lorsque la dame se plaint des plats servis Ă  table, on lui demande Vous trouvez que c’est le plus mauvais jambon que vous ayez jamais mangĂ©, n’est-ce pas ? » Nous savons bien qu’au fond, elle en a contre ses dents qui ne lui permettent plus de mastiquer comme avant. Mais en la laissant s’exprimer et s’emporter contre la nourriture, son anxiĂ©tĂ© a diminuĂ© et elle en a ressenti un certain soulagement. Il faut bien comprendre pourquoi cette technique est efficace. Et il y a trois grands mĂ©canismes 1. D’abord il y a le mĂ©canisme gĂ©nĂ©ral de la validation on a reconnu Ă  la dame le droit d’ĂȘtre en colĂšre, et c’est ce qui importait. C’est la condition pour qu’elle puisse Ă©ventuellement dĂ©river vers la vraie cause comme dans l’exemple du bijou volĂ©. 2. Ensuite il y a la validation du subterfuge la grand-mĂšre a sans doute besoin de se dire qu’elle est encore capable de sauver les apparences et de duper son monde. 3. Enfin il y a le mĂ©canisme de toute colĂšre la colĂšre est une Ă©motion, qui demande Ă  ĂȘtre dĂ©versĂ©e. Une fois cela accompli, la patiente se dĂ©tend. Évidemment il est plus facile de tolĂ©rer une injustice contre un jambon que contre un soignant, mais c’est une autre question. Imaginer le contraire et faire se souvenir Parfois, il faut essayer d’imaginer le contraire de la situation vĂ©cue » par la personne, ce qui lui permet de retrouver une solution faire se souvenir qu’elle a autrefois utilisĂ©e pour rĂ©gler la situation. Ces techniques peuvent redonner confiance en elle-mĂȘme Ă  la personne atteinte et en celui ou celle qui l’accompagne. Par exemple, une malade dit Un homme vient dans ma chambre la nuit. » Utiliser la technique du contraire » c’est essayer de l’amener Ă  se rappeler les occasions oĂč l’homme n’est pas venu. Le voyez-vous toutes les nuits ? » La dame, surprise, constate que l’autre soir, quand nous sommes venu la visiter et qu’elle a veillĂ© tard, il n’était pas lĂ . Pourtant, dĂšs qu’elle a Ă©tĂ© seule il Ă©tait revenu. Alors c’est seulement quand vous ĂȘtes seule que vous le voyez ? Si nous Ă©tions avec vous tout le temps, cela ne vous importunerait plus ? » La dame acquiesce et raconte qu’elle n’a jamais Ă©tĂ© seule de sa vie et combien elle s’est sentie abandonnĂ©e Ă  la mort de son mari, qui avait toujours Ă©tĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s. Doucement, on demande Ă  la dame ce qu’elle a fait Ă  ce moment-lĂ  pour se sentir moins seule faire se souvenir. Elle rĂ©pond qu’elle passait ses nuits entiĂšres Ă  regarder les vieilles photos de son mari en Ă©coutant la musique qu’il aimait. On voit facilement comment cette technique fonctionne le fait d’imaginer le contraire permet Ă  la personne ĂągĂ©e de prendre de la distance vis-Ă -vis de la situation angoissante. En Ă©voquant une situation oĂč l’homme n’est pas lĂ  on permet Ă  la dame de constater qu’il n’est pas toujours lĂ  et que donc il n’envahit pas tout l’espace il y a de la place pour penser Ă  autre chose. La technique du souvenir est beaucoup plus banale ; encore faut-il bien comprendre ce qu’on fait quand on l’utilise. Au moment du grand Ăąge, il n’est plus possible d’apprendre des façons nouvelles de se dĂ©brouiller ». L’avenir, mais aussi le prĂ©sent sont des mondes angoissants. Par contre parler du passĂ© est un excellent moyen d’instaurer un climat de confiance. Cela aide Ă©galement Ă  s’adapter Ă  une situation de crise, Ă  un stress ou Ă  une vive Ă©motion. Cela n’est pas simple il n’est pas si facile de parler du passĂ© Ă  quelqu’un Ă  qui la mĂ©moire commence Ă  faire dĂ©faut. Mais enfin dans la mesure oĂč le patient se souvient, et surtout dans la mesure oĂč on ne le confronte pas Ă  ses Ă©checs, on peut arriver Ă  le sĂ©curiser. Naturellement ces deux techniques sont employĂ©es l’une Ă  la suite de l’autre. Utiliser l’ambiguĂŻtĂ© Lorsque la personne atteinte utilise des mots incomprĂ©hensibles, l’intervenant qui connaĂźt la Validation peut prendre part Ă  la conversation sans la contredire. Ainsi, l’intervenant se sert du mot inconnu, mais en le remplaçant par il », elle », on » ou par c’était ». Par exemple, Ă  une personne qui se plaint en disant Ces catawalks me font mal ! », l’intervenant peut rĂ©pondre OĂč vous font-ils mal ? », le pronom ils » remplaçant le mot inconnu catawalks ». À une autre personne qui dit J’ai chuftĂ© avec les mounnets », on pourra rĂ©pondre Et c’était agrĂ©able ? Que vous a-t-on dit ? » Les mots ils », elles », on », c’était » etc. sont utilisĂ©s pour remplacer les mots inconnus du dictionnaire. De cette façon, la communication est maintenue et la personne atteinte se sent comprise. Elle a l’impression d’ĂȘtre une interlocutrice valable dans la discussion. Mais cette technique n’est utilisable qu’à condition de l’avoir bien comprise il ne s’agit en aucun cas de se moquer de la personne. Il s’agit au contraire d’une Ă©coute particuliĂšrement subtile essayer de comprendre de quoi on nous parle alors que les mots sont perdus ; essayer plus encore de sentir quelles sont les Ă©motions de l’autre alors mĂȘme que nous ne savons pas ce qui l’émeut. Il s’agit en somme du vĂ©ritable accompagnement accompagner l’autre c’est accepter d’aller avec lui alors qu’on ne sait pas oĂč il va. Observer, puis copier les mouvements et les Ă©motions de l’intĂ©ressĂ© Naomi Feil appelle cela la technique du miroir ». Cette technique permet Ă  l’intervenant d’entrer dans le monde Ă©motionnel de la personne. Elle sert Ă  tisser un lien de confiance avec une personne atteinte qui ne s’exprime plus verbalement, afin d’éviter qu’elle se replie totalement sur elle-mĂȘme. Pour ce faire, l’intervenant observe soigneusement l’attitude, les yeux, les expressions du visage, la lĂšvre infĂ©rieure, l’allure gĂ©nĂ©rale, les mouvements rĂ©pĂ©titifs, etc. de la personne atteinte. L’intervenant cherche ensuite Ă  accorder son attitude, ses gestes et sa respiration Ă  ceux de la personne Ă  valider. La technique du Miroir » effectuĂ©e avec empathie devient un outil prĂ©cieux pour crĂ©er ce climat de confiance indispensable au mieux-ĂȘtre de la personne atteinte. Voici le tĂ©moignage que livre Naomi Feil sur l’utilisation de cette technique Mildred Hopkins, ancienne secrĂ©taire d’avocat, ne s’est jamais mariĂ©e. Elle a travaillĂ© pour le mĂȘme cabinet pendant 45 ans. Aujourd’hui, Ă  86 ans, [...], elle a besoin nĂ©anmoins de rester active. Le travail a toujours Ă©tĂ© son unique source de dignitĂ©. Se voyant en esprit devant sa machine Ă  Ă©crire Underwood, elle retrouve les gestes du passĂ© et remue rapidement les doigts pour achever de taper ce que son patron lui a dictĂ©, avant qu’il ne se rende au tribunal. L’intervenante qui utilise la Validation imite les mouvements de doigts de Mildred. Cette derniĂšre voit les doigts de son imitatrice reproduire le rythme des siens. Elle lĂšve les yeux. Leurs regards se croisent. Elles tapent ensemble. Avec admiration, l’intervenante sourit Ă  Mildred Combien de mots-minute pouvez-vous taper ? », lui demande-t-elle. 92 ! » rĂ©pond Mildred avec fiertĂ©. C’est le premier mot qu’elle prononçait depuis son entrĂ©e Ă  la maison de santĂ©, 6 mois plus tĂŽt ». En copiant ses mouvements, l’intervenante qui s’est servi de la Validation a créé une complicitĂ© avec elle. RassurĂ©e sur le plan relationnel, Mildred commença Ă  s’extĂ©rioriser. Son Ă©locution revint peu Ă  peu et elle sembla retrouver de l’intĂ©rĂȘt pour ce qui se passait autour d’elle. Associer le comportement avec les besoins insatisfaits ou les besoins exprimĂ©s Il s’agit ici de reconnaĂźtre que le comportement de la personne atteinte exprime, d’une façon ou d’une autre, l’un des trois besoins fondamentaux de l’ĂȘtre humain ĂȘtre aimĂ©, ĂȘtre utile et le besoin d’exprimer les fortes Ă©motions. Tout le problĂšme est donc de savoir quels sont les besoins exprimĂ©s par tel ou tel comportement ; on peut y parvenir en observant le malade, et lĂ  encore en Ă©coutant le sentiment qui s’exprime pendant le comportement. ConsidĂ©rons par exemple un patient qui passe ses journĂ©es Ă  frotter les meubles a une raison de le faire. Le soignant peut rĂ©agir de trois maniĂšres 1. Il peut essayer d’empĂȘcher le malade de frotter au motif que c’est sale. 2. Il peut laisser le malade Ă  son comportement sans chercher Ă  l’interprĂ©ter. 3. Il peut enfin essayer de percevoir l’émotion ou le besoin associĂ© au comportement. Dans ces dernier cas, s’il parvient Ă  comprendre ce qui se passe, il va pouvoir aider le patient en lui parlant de ce qui se passe. Utiliser la musique La musique fait appel aux Ă©motions. Et les Ă©motions sont ancrĂ©es bien loin dans la mĂ©moire affective de la personne. Ce qui fait que souvent, les gens qui ne parlent plus sont quand mĂȘme capables de chanter une chanson de leur enfance. AprĂšs avoir entendu puis chantĂ© une mĂ©lodie familiĂšre, des personnes atteintes qui ne parlaient plus du tout sont parfois capables de dire quelques mots ; en toute hypothĂšse elles sont le plus souvent trĂšs attirĂ©es par la musique, le rythme, et cela les calme le plus souvent trĂšs bien. EN GUISE DE CONCLUSION Il est facile de voir que la Validation n’est pas une mĂ©thode, mais une succession de techniques, certaines Ă©videntes d’autres moins, certaines originales d’autres moins, et que tout cela ne va pas trĂšs loin. Mais il reste une idĂ©e fondamentale, qui doit ĂȘtre connue et mise en pratique il importe de reconnaĂźtre au dĂ©ment le droit Ă  la parole, et surtout le droit Ă  sa parole. Ce qu’il nous dit n’est pas conforme aux rĂšgles habituelles de la logique et de la communication ; cela ne signifie en rien qu’il n’a pas quelque chose Ă  nous dire. Lorsqu’un patient est empĂȘchĂ© de parler, par une aphasie ou une trachĂ©otomie, nous savons dire que notre devoir est d’essayer par-dessus tout de le comprendre ce n’est pas parce qu’il n’a plus accĂšs au langage qu’il n’a rien Ă  dire. De la mĂȘme maniĂšre le dĂ©ment n’a plus accĂšs Ă  la parole ; pour autant ce serait une erreur que de croire qu’il ne pense pas. La mission du soignant est alors de comprendre le dĂ©ment autant qu’il est possible ; pour cela la premiĂšre chose Ă  faire est de lui faire confiance il faut avoir confiance dans son aptitude Ă  penser, Ă  communiquer, mĂȘme si c’est un peu difficile. L’objectif de la Validation n’est rien d’autre. DĂšsson origine qui remonte Ă  1963 la mĂ©thode de Validation se distingue par des prĂ©supposĂ©s positifs inhabituels sur le sens des comportements perturbĂ©s des grands vieillards dĂ©sorientĂ©s. De formation analytique, Naomi Feil considĂšre le refoulement Ă  la lumiĂšre du dĂ©veloppement humain et s’emploie Ă  entretenir un lien significatif avec les personnes atteintes.
VALIDER C'est Ă©couter, reconnaĂźtre l'autre, l'accepter et le rejoindre lĂ  oĂč il est. Dans ce deuxiĂšme ouvrage qui traite d'une technique d'aide... Lire la suite 22,50 € Actuellement indisponible VALIDER C'est Ă©couter, reconnaĂźtre l'autre, l'accepter et le rejoindre lĂ  oĂč il est. Dans ce deuxiĂšme ouvrage qui traite d'une technique d'aide aux personnes ĂągĂ©es, Naomi FEIL pousse plus loin sa rĂ©flexion. Dans le domaine thĂ©orique, elle approfondit sa vision des causes psycho-sociales de la dĂ©mence, les moyens de prĂ©vention qui en dĂ©coulent, s'organisent autour d'une exigence centrale la sauvegarde de l'Ă©coute. Au niveau pratique, Naomi FEIL fournit des outils de communication simple, prĂ©cis, directement utilisables pour favoriser cette Ă©coute tant menacĂ©e par les lĂ©sions cĂ©rĂ©brales. Si ce livre concerne en premier lieu les intervenants dans le domaine de la gĂ©riatrie, nul doute que tous ceux qui frĂ©quentent d'une façon ou d'une autre les personnes trĂšs ĂągĂ©es dĂ©sorientĂ©es pourront grĂące Ă  la Validation " ajouter des touches supplĂ©mentaires au piano de leur vie professionnelle ". L'intervenant, plus Ă  l'aise avec la personne ĂągĂ©e, amĂ©liore la qualitĂ© de sa relation avec elle et la personne trĂšs ĂągĂ©e peut atteindre son but, choisir la destination de son voyage. Qu'est-ce que la Validation ? Les Ă©tapes de la DĂ©sorientationMise en Ɠuvre de la Validation individuelleLes groupes de ValidationsTableaux ; Questionnaires ; Tests Date de parution 12/08/1999 Editeur ISBN 2-907516-51-5 EAN 9782907516518 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 125 pages Poids Kg Dimensions 14,1 cm × 21,5 cm × 0,9 cm Biographie de Naomi Feil NĂ©e en Allemagne en 1932, Naomi Feil Ă©migre aux Etats-Unis avec sa famille. DĂšs l'Ăąge de 4 ans, elle cĂŽtoie les personnes ĂągĂ©es dans la maison de retraite que dirige son pĂšre. Elle a mis au point sa mĂ©thode dite VALIDATION Ă  partir de ses 20 annĂ©es d'expĂ©rience auprĂšs des personnes ĂągĂ©es. Elle anime de nombreux sĂ©minaires tant en AmĂ©rique du nord qu'en Europe.
Je dois rentrer pour nourrir mes enfants !" Je lui dis alors : "Madame Kessler, vous ne pouvez pas rentrer chez vous. Vos enfants ne sont pas lĂ . Vous ĂȘtes maintenant Ă  la maison de retraite de Montefiore." Elle rĂ©pond : "Je le sais, ne soyez pas idiote. C'est pour ça que je dois partir tout de suite. Je dois rentrer
QuatriÚme de couverturePrésentation détaillée de la "validation", programme destiné à améliorer la prise en charge des personnes atteintes de démence sénile de type Alzheimer. L'auteur indique à tous ceux qui s'occupent de ces malades comment éviter les conflits et le stress en validant leurs sentiments plutÎt qu'en se focalisant sur leur désorientation.
LesEditions Lamarre et Vicki de Klerk-Rubin, fille de Naomi Feil, prĂ©sentent la ValidationÂź, mĂ©thode de cette derniĂšre Ă  l’usage des familles, pour garder un lien avec le proche ĂągĂ© dĂ©sorientĂ©.En trois parties, l’ouvrage commence par la prĂ©sentation de “ ce qui se passe pour les trĂšs vieilles personnes dĂ©sorientĂ©es” : la maladie de type Alzheimer (quand elle arrive), ce
QuatriĂšme de couverture Validation La mĂ©thode de Naomi Feil pour une vieillesse pleine de sagesse Aider et accompagner les grands vieillards dĂ©sorientĂ©s Je dois rentrer pour nourrir mes enfants ! » Je lui dis alors Madame Kessler, vous ne pouvez pas rentrer chez vous. Vos enfants ne sont pas lĂ . Vous ĂȘtes maintenant Ă  la maison de retraite de Montefiore. » Elle rĂ©pond Je le sais, ne soyez pas idiote. C'est pour ça que je dois partir tout de suite. Je dois rentrer chez moi pour faire manger mes enfants. »Aucune forme de rĂ©fĂ©rence Ă  la rĂ©alitĂ© ne parvient Ă  convaincre Madame Kessler. Elle se sent inutile dans une maison de retraite. Elle a besoin de retrouver son rĂŽle de maman de trois enfants et sa maison pour se sentir utile. Elle s'Ă©carte de moi en me pointant du doigt et marmonne Qu'est-ce qu'elle en sait et pour qui elle se prend, celle-lĂ  ! » RĂ©orienter les vieillards dĂ©sorientĂ©s vers la rĂ©alitĂ©, entrer dans leur jeu, parler d'autre chose... Quelle est la bonne attitude ? Dans ce livre, Naomi Feil nous expose les principes fondateurs de sa mĂ©thode, la Validation Therapy, basĂ©e sur une attitude empathique, respectueuse et authentique envers le vieillard dĂ©sorientĂ©. Reconnue et utilisĂ©e dans le monde entier, la Validation de Naomi Feil est une mĂ©thode d'accompagnement pour les personnes ĂągĂ©es atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentĂ©es. Ce livre est destinĂ© Ă  tous ceux qui prennent soin des grands vieillards dĂ©sorientĂ©s et les accompagnent au quotidien. La mĂ©thode Validation donne aux aidants les moyens d'ĂȘtre plus Ă  l'aise dans l'accompagnement de ces grands vieillards, qui expriment leurs sentiments sans retenue. La Validation accepte les individus tels qu'ils sont. Elle nous aide Ă  comprendre les raisons cachĂ©es derriĂšre les comportements et aide les personnes dĂ©sorientĂ©es Ă  atteindre leurs objectifs, et non les nĂŽtres.
Laméthode de validation ou thérapie par l'empathie a été développée par Naomi Feil pour les personnes ùgées souffrant de troubles cognitifs et de démence . L'approche de Feil classe les personnes atteintes de troubles cognitifs selon l'un des quatre stades d'un continuum de démence. Ces étapes sont: Une mauvaise orientation. Une
ErreurRessource introuvableUne erreur s'est produite. Veuillez nous la page d'accueilRetour Ă  la page prĂ©cĂ©denteVous avez des questions ? Consultez notre centre de serviceVers le centre de service Collectionshistoriques de la BibliothĂšque Henri Ey; Histoire de la bibliothĂšque Henri Ey; Archives Julian de Ajuriaguerra - Marguerite Auzias; Histoire de la psychiatrie en France : auteurs majeurs et ouvrages marquants; ActualitĂ©s La rĂ©daction d’Agevillage a interrogĂ© l’équipe des psychologues et psychothĂ©rapeutes de l’Institut de la mĂ©moire et de la maladie d’Alzheimer — IM2A AP-HP. Ils livrent leurs conseils aux aidants, en six chapitres. PremiĂšre partie comment rassurer son proche malade ? Comment gĂ©rer le confinement quand on accompagne un proche atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une pathologie apparentĂ©e ?La propagation de l’épidĂ©mie et la mise en place du confinement ont bouleversĂ© les routines quotidiennes essentielles au bien-ĂȘtre des malades et de leurs proches. Les parcours de soins accueil de jour, orthophonistes, consultations neurologiques, etc. sont ralentis voire totalement interrompus, ce qui a pu gĂ©nĂ©rer une perte de repĂšres chez votre proche consĂ©quence, la situation pour vous, peut ĂȘtre encore plus difficile Ă  vivre, car cela diminue vos possibilitĂ©s de rĂ©pit. Avec l’arrĂȘt des activitĂ©s de dĂ©tente et la confrontation permanente aux troubles et Ă  la maladie de votre proche, il existe un risque d’épuisement plus important. Par ailleurs, les troubles cognitifs et comportementaux de la maladie peuvent rendre difficile le respect des gestes sanitaires pour votre proche malade et vous inquiĂ©ter somme, cette pĂ©riode difficile peut faire Ă©merger ou accentuer de l’anxiĂ©tĂ©, des affects dĂ©pressifs ou un Ă©tat d’épuisement chez votre proche malade et pourquoi, il est important d’introduire de nouvelles routines et de suivre certaines recommandations pour traverser cette pĂ©riode le plus sereinement votre proche malade Communiquer sur le contexte actuel dans un langage clair - Indiquez-lui que le confinement ne le prive pas de son Il est possible que votre proche pose plusieurs fois la mĂȘme question. N’hĂ©sitez pas rĂ©pĂ©ter votre message le plus clairement et calmement possible, mĂȘme si cela peut susciter de l’agacement chez LĂ©gitimez ses questions et ses inquiĂ©tudes. Questionnez-le sur son ressenti Ă©motionnel sans chercher Ă  l’alerter ou Ă  provoquer des Ă©motions chez lui s’il n’en exprime son sentiment de sĂ©curitĂ© Votre proche malade remarque et ressent vos Ă©motions et votre Ă©tat d’esprit. Il a besoin, pour se sentir en sĂ©curitĂ©, de se sentir en confiance et de trouver de la cohĂ©rence dans ce qu’il ressent l’émotion associĂ©e Ă  votre message, mĂȘme lorsqu’il ne comprend pas tout Ă  fait ce que vous dites et sera souvent plus inquiet de votre dĂ©tresse que de la situation elle-mĂȘme. Un message Ă  tonalitĂ© trop anxiogĂšne peut empĂȘcher sa comprĂ©hension et gĂ©nĂ©rer de l’ Essayez ainsi de rester en cohĂ©rence avec votre discours. Par exemple, si vous dites Il n’y a pas de raison d’avoir peur », mais que vous lui demandez sans arrĂȘt s’il s’est lavĂ© les mains sur un ton anxieux, cela peut causer de la confusion chez votre proche malade et lui faire ressentir de l’ RĂ©gulez votre expression Ă©motionnelle. Il est bien entendu naturel que vous puissiez exprimer vos ressentis, dire j’ai peur, je suis », mais en Ă©vitant d’ĂȘtre par eux. Si vous manifestez vos craintes par un visage effrayĂ© ou alarmĂ©, vous risquez d’inquiĂ©ter votre proche malade. Quelques techniques de gestion des Ă©motions vous sont proposĂ©es dans la section Prendre soin de soi » afin de favoriser ce contrĂŽle Ă©motionnel
 NDLR nous les publierons prochainement.Favoriser une exposition aux informations utiles - Evitez de surexposer votre proche aux informations et aux images mĂ©diatiques qui ne seraient pas adaptĂ©es Ă  son niveau de comprĂ©hension. Cela peut crĂ©er un environnement stressant pour vous mais Ă©galement pour votre proche qui peut entendre le caractĂšre anxiogĂšne des informations Tenez-vous via des sources sĂ»res une fois dans la journĂ©e, en faisant attention aux fausses informations qui circulent. ValidationLamĂ©thode de Naomi Feil pour une vieillesse pleine de sagesseAider et accompagner les grands vieillards dĂ©sorientĂ©s« Je dois rentrer pour nourrir mes enfants ! »« Madame Kessler, vous ne pouvez pas rentrer chez vous. Vos enfants ne sont pas lĂ . Vous ĂȘtes maintenant Ă  la maison de retraite de Montefiore. »« Je le sais, ne soyez pas idiote. C’est pour ça que je dois La Validation© [1] est une mĂ©thode ainsi qu'une thĂ©orie du dĂ©veloppement de la personne au grand Ăąge dĂ©veloppĂ©e par Naomi Feil, psychologue amĂ©ricaine. PrĂ©sentĂ© en trois grandes parties incluant l'utilisation de la Validation pour les malades d'Alzheimer, la Validation dans la pratique et le groupe de Validation, ce livre permet aux soignants comme aux aidants de dĂ©velopper des resources indispensables Ă  l'accompagnement des plus ĂągĂ©s. ParticuliĂšrement emprunt d'humanisme et ancrĂ© dans l'empathie, cette approche est pleinement compatible avec le courant de la psychologique humaniste [2]. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, cette mĂ©thode s'appuie sur des Ă©lĂ©ments cardinaux, essentiels, dĂ©finissant le savoir-ĂȘtre du soignant humaniste. Chaque personne est unique et doit ĂȘtre traitĂ©e en tant qu'individu Chaque personne est importante, qu'elle soit ou non MalorientĂ©e Il y a toujours une raison derriĂšre le comportement des personnes MalorientĂ©es Le comportement du trĂšs grand Ăąge n'est pas seulement liĂ© aux modifications anatomiques dans le cerveau mais il reflĂšte l'ensemle des changements physiques, sociaux et psychologiques qui ont existĂ© au cours de la vie toute entiĂšre. On ne peut obliger une personne trĂšs ĂągĂ©e Ă  changer de comportement. Les comportements ne peuvent changer que si l'intĂ©ressĂ© le veut. Les personnes trĂšs ĂągĂ©es doivent ĂȘtre acceptĂ©es sans jugement. Des tĂąches sont associĂ©es Ă  chaque Ă©tape de l'existence. Le non-accomplissement d'une tĂąche Ă  l'Ă©poque correspondante de la vie, peut entraĂźner des problĂšmes psychologiques. Quand la mĂ©moire des faits rĂ©cents est dĂ©faillante, les adultes pages essaient de rééquilibrer leur vĂ©cu en se retirant dans leurs souvenirs anciens. Si leur vue faiblit, pour voir, ils utilisent les yeux de l'esprit ; s'ils n'entendent plus correctement, ils Ă©coutent les bruits de leur passĂ©. Les sentiments douloureux diminuent s'ils sont exprimĂ©s, reconnus, et ValidĂ©s par une personne de confiance qui sait Ă©couter. IgnorĂ©s ou niĂ©s, ces mĂȘmes sentiments douloureux augmentent. L'empathie crĂ©e la confiance, rĂ©duit l'anxiĂ©tĂ©, et restaure la dignitĂ©. Traductions complĂštes Traductions partielles et repĂšres bibliograhiques COVID19 et pollution, un lien ? RepĂšre bibliographique. COVID19 Pollution ContagiositĂ© LĂ©thalitĂ© Lire Pina GdMS, Mota Carvalho R, Silva BSdF, Almeida FT. Prevalence of hyposalivation in older people A systematic review and meta-analysis. Gerodontology. 2020 Dec;374317-331. doi Epub 2020 Sep 23.[PMID 32965067] [DOI [ScienceDirect] Nutrition PrĂ©vention ÉpidĂ©miologie État bucco-dentaire Lire HAS. Confusion aiguĂ« chez la personne ĂągĂ©e prise en charge initiale de l'agitation Confusion PrĂ©vention Traitement Recommandations Lien internet Lire Izcovich A, Ragusa MA, Tortosa F, Lavena Marzio MA, Agnoletti C, Bengolea A, Ceirano A, Espinosa F, Saavedra E, Sanguine V, Tassara A, Cid C, Catalano HN, Agarwal A, Foroutan F, Rada G. Prognostic factors for severity and mortality in patients infected with COVID-19 A systematic review. PLoS One. 2020 Nov 17;1511e0241955. doi eCollection 2020.[PMID 33201896] [PMCID 7671522] [DOI [ScienceDirect] COVID19 Facteurs de risque GravitĂ© MortalitĂ© Lire Burry L, Hutton B, Williamson DR, Mehta S, Adhikari NK, Cheng W, Ely EW, Egerod I, Fergusson DA, Rose L. Pharmacological interventions for the treatment of delirium in critically ill adults. 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Blood phosphorylated tau 181 as a biomarker for Alzheimer's disease a diagnostic performance and prediction modelling study using data from four prospective cohorts. Lancet Neurol. 2020 May;195422-433. doi 32333900] [DOI [ScienceDirect] Alzheimer Diagnostic Biomarqueurs Sanguins Lire la traduction partielle de l'article Ballard C, Hanney ML, Theodoulou M, Douglas S, McShane R, Kossakowski K, Gill R, Juszczak E, Yu L, Jacoby R, DART-AD investigators. The dementia antipsychotic withdrawal trial DART-AD long-term follow-up of a randomised placebo-controlled trial. Lancet Neurol. 2009 Feb;82151-7. doi Epub 2009 Jan 8.[PMID 19138567] [DOI [ScienceDirect] Alzheimer Neuroleptique Risque IatrogĂ©nie Lire la traduction partielle de l'article Riley DS, Barber MS, Kienle GS, Aronson JK, von Schoen-Angerer T, Tugwell P, Kiene H, Helfand M, Altman DG, Sox H, Werthmann PG, Moher D, Rison RA, Shamseer L, Koch CA, Sun GH, Hanaway P, Sudak NL, Kaszkin-Bettag M, Carpenter JE, Gagnier JJ. CARE guidelines for case reports explanation and elaboration document. J Clin Epidemiol. 2017 Sep;89218-235. doi Epub 2017 May 18.[PMID 28529185] [DOI [ScienceDirect] Recommandations Publication Cas clinique Checklist Lire la traduction partielle de l'article Jeste DV, Lee EE, Cassidy C, Caspari R, Gagneux P, Glorioso D, Miller BL, Semendeferi K, Vogler C, Nusbaum H, Blazer D. The New Science of Practical Wisdom. Perspect Biol Med. 2019;622216-236. doi 31281119] [PMCID 7138215] [DOI [ScienceDirect] Empathie Sagesse Neurophysiologie Humanisme Lire la traduction partielle de l'article Romskaug R, Skovlund E, Straand J, Molden E, Kersten H, Pitkala KH, Lundqvist C, Wyller TB. Effect of Clinical Geriatric Assessments and Collaborative Medication Reviews by Geriatrician and Family Physician for Improving Health-Related Quality of Life in Home-Dwelling Older Patients Receiving Polypharmacy A Cluster Randomized Clinical Trial. JAMA Intern Med. 2019 Oct 16;1802181-9. doi 31617562] [PMCID 6802420] [DOI [ScienceDirect] IatrogĂ©nie Conciliation mĂ©dicamenteuse MĂ©decin traitant QualitĂ© de vie Lire la traduction partielle de l'article Berk M, Woods RL, Nelson MR, Shah RC, Reid CM, Storey E, Fitzgerald S, Lockery JE, Wolfe R, Mohebbi M, Dodd S, Murray AM, Stocks N, Fitzgerald PB, Mazza C, Agustini B, McNeil JJ. Effect of Aspirin vs Placebo on the Prevention of Depression in Older People A Randomized Clinical Trial. JAMA Psychiatry. 2020 Jun 3. doi 32492080] [DOI [ScienceDirect] DĂ©pression PrĂ©vention Traitement mĂ©dicamenteux Aspirine Lire la traduction partielle de l'article Rock CL, Thomson C, Gansler T, Gapstur SM, McCullough ML, Patel AV, Andrews KS, Bandera EV, Spees CK, Robien K, Hartman S, Sullivan K, Grant BL, Hamilton KK, Kushi LH, Caan BJ, Kibbe D, Black JD, Wiedt TL, McMahon C, Sloan K, Doyle C. American Cancer Society Guideline for Diet and Physical Activity for cancer prevention. CA Cancer J Clin. 2020 Jun 9. doi 32515498] [DOI [ScienceDirect] PrĂ©vention Cancer RĂ©gime alimentaire ActivitĂ© physique Lire la traduction partielle de l'article L'Ă©lĂ©vation des troponines dans les rhabdomyolyse du sujet ĂągĂ©, repĂšre bibliographique. Rhabdomyolyse Biomarqueurs Troponine RepĂšres bibliographiques Lire le repĂšre de bibliographie RĂ©sumĂ© de livre Noami Feil. La Validation© mode d'emploi. 2e Ă©dition, 2014, Éditions Pradel. Alzheimer Empathie Communication Validation Lire le rĂ©sumĂ© du livre Recension d'un article Confusion en psychogĂ©riatrie savoir-faire et savoir-ĂȘtre, Revue de GĂ©riatrie Avril 2019. Confusion Clinique Relation soignant-soignĂ© Humanisme Lire la rĂ©cension Traduction d'extraits de l'article L'Ă©coute active, de Carl Rogers et Richard Farson, excerpt from ACTIVE LISTENING, Communicating in Business Today, Newman, Danzinger, M. Cohen eds, Heath & Company, 1987 Écoute active Communication Empathie AuthenticitĂ© Lire la traduction de l'article
LesĂ©tapes de la Validation de Naomi Feil; Le trĂ©pied de la Validation: savoir-ĂȘtre, bases thĂ©oriques et savoir-faire ; Les techniques de base pour la communication verbale et non verbale ; MĂ©thodologie. Apports thĂ©oriques; Exercice pratique par des jeux de rĂŽles ou par le biais de sĂ©quences vidĂ©os; Discussion et Ă©change d’expĂ©riences; Public cible. Tout·e professionnel·e
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DurĂ©e de la formation 6 jours Prix de la formation FS arrangements possibles Inscription par email Ă  info ou par retour des talons rĂ©ponses des prospectus ci-dessous Prochaine formation d'animateur de groupe 2017-2018 aux Charmettes Ă  NeuchĂątel Enseignante Vicki de Klerk Rubin, fille de Naomi Feil Directrice EuropĂ©enne de l’Institut amĂ©ricain de Formation Ă  la Validation VTI. Coauteur de la rĂ©vision du livre de Naomi Feil "Validation, la mĂ©thode Feil" et de la seconde Ă©dition de "Validation, mode d’emploi, techniques simples pour la communication avec les gens atteints de DĂ©mence de Type Alzheimer ». Auteur du livre La mĂ©thode de Naomi Feil Ă  l'usage des familles. La Validation, pour garder le lien avec un proche ĂągĂ© dĂ©sorientĂ© - SĂ©rie Soins et perte d'autonomie Lieu Les Charmettes, NeuchĂątel Dates Mercredi 26 et jeudi 27 avril 2017 Mardi 17 et mercredi 18 octobre 2017 Jeudi 25 et vendredi 26 janvier 2018 Horaire 9h-17h OBJECTIFS DE LA FORMATION A l’issue de la formation, le stagiaire animateur de groupe de Validation pourra - DĂ©marrer et animer un groupe de Validation. - Donner de courtes prĂ©sentations Ă  des petits groupes de personnes. - Donner du feedback et du soutien Ă  des personnes travaillant avec la Validation individuelle. CONDITIONS DE PARTICIPATION A LA FORMATION Avoir la certification de Praticien en Validation. Avoir la logistique nĂ©cessaire Ă  la mise en place d’un groupe de Validation. Avoir l’intention et ĂȘtre en mesure de le dĂ©marrer et de l’animer une fois par semaine pendant au moins six mois. Avoir l’intention et l’ouverture d’esprit nĂ©cessaire pour donner et recevoir du feedback du formateur, ainsi que des autres participants Ă  la formation. Participer Ă  des rencontres d’intervision et de supervision organisĂ©es entre les modules d’enseignement. MOYENS PEDAGOGIQUES Apports thĂ©oriques sur les groupes. Exercices Mise en situation sur le terrain, dĂ©monstration en direct d’un groupe de Validation. Mises en application des acquis sur le terrain pendant l’intersession, supervisĂ©s par les formateurs.

PAvJVc.
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  • les 14 techniques de validation naomi feil