AccĂ©deraux modules 1 Ă  8 de la formation : DĂ©finition. Le racisme, c’est en fait une idĂ©ologie qui part du principe qu’il existe des races au sein de l’espĂšce humaine.Cette thĂ©orie considĂšre donc qu’un ou ou des groupes ethniques sont supĂ©rieures Ă  d’autres. Ce qui fait que cela peut entrainer une attitude
Se reconvertir aux mĂ©tiers de la santĂ© En ces temps de crise causĂ©e par la pandĂ©mie mondiale, de nombreux secteurs sont touchĂ©s et beaucoup de personnes ont vu leur volume de travail nettement diminuer. Plusieurs ont perdu leur travail, entraĂźnant immanquablement une baisse des revenus et engendrant plusieurs autres problĂšmes. Toutefois, il est possible de se reconvertir dans un secteur en manque de main-d’Ɠuvre, dont celui de la santĂ©. Lorsqu’il est question du secteur de la santĂ©, il est frĂ©quent de penser directement au mĂ©tier de mĂ©decin. Il est important de noter que les mĂ©tiers du domaine de la santĂ© regroupent Ă©galement les infirmiers, les kinĂ©sithĂ©rapeutes, les orthophonistes, les techniciens de laboratoire, les opticiens ou encore les aides-soignants. Ces spĂ©cialitĂ©s sont pour certaines accessibles par le biais de concours qu’un bon nombre de formations permet de rĂ©ussir. Les candidats peuvent alors intĂ©grer les institutions dĂ©diĂ©es Ă  chacun de ces mĂ©tiers. Cependant, pour certaines de ces professions – par exemple les infirmiers -, un concours n’est pas nĂ©cessaire, mais un diplĂŽme est tout de mĂȘme exigĂ©. Devenir aide-soignant ? Pour les personnes qui dĂ©sirent se lancer dans le secteur de la santĂ©, une reconversion professionnelle pour devenir aide-soignant est une intĂ©ressante option. Aide-soignant est une profession qui permet d’ĂȘtre au service des autres et requiert de fortes aptitudes humaines. Un aide-soignant accompagne une personne qui a besoin d’ĂȘtre assistĂ©e tout le long de sa vie, en clinique, Ă  son domicile ou en maison de retraite. Pourquoi devenir aide-soignant ? Il s’agit d’un excellent moyen d’apporter son aide Ă  ceux qui ne peuvent plus tout faire par eux-mĂȘmes et qui ont fortement besoin d’assistance, comme les personnes malades ou les personnes ĂągĂ©es. L’aide-soignant leur rend leur dignitĂ© et fait en sorte que ces patients vivent honorablement et qu’ils se sentent bien. Korian pour une reconversion plus facile et accompagnĂ©e Quel diplĂŽme pour ĂȘtre aide-soignant ? Pour devenir aide-soignant, il est nĂ©cessaire de dĂ©crocher le DiplĂŽme d’État d’Aide-Soignant DEAS. Si vous souhaitez avoir un accompagnement personnalisĂ© en vue d’obtenir le DEAS, Korian est le partenaire idĂ©al. Le groupe Korian gĂšre un rĂ©seau de maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es, de cliniques spĂ©cialisĂ©es, de rĂ©sidences services seniors, de soin et d’hospitalisation Ă  domicile avec plus de 450 Ă©tablissements en France. Ses prestations s’adressent aux personnes ĂągĂ©es et fragiles ainsi qu’à leurs proches afin de leur garantir une meilleure qualitĂ© de vie. Il est Ă©galement prĂ©sent en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Chaque annĂ©e, Korian recrute 2 500 aides-soignants au sein de ses EHPAD Etablissement d’HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes et cliniques en France. Les Ă©quipes du groupe Korian proposent Ă©galement d’accompagner ceux qui dĂ©sirent devenir aide-soignant en mettant en Ɠuvre le parcours de formation le plus adĂ©quat selon leur situation apprentissage, validation des acquis de l’expĂ©rience mais aussi via la reconversion professionnelle. Ces passerelles de reconversion professionnelle sont proposĂ©es par le groupe Korian dans un contexte de crise sanitaire. Elles offrent aux salariĂ©s d’entreprises en difficultĂ© l’accĂšs Ă  un mĂ©tier qui recrute. A lire Ă©galement Les soignants montrent leurs mains dessĂ©chĂ©es et les marques rĂ©agissent Ces stars magnifiques qui assument leurs cheveux blancs !
Dansle secteur public, la reconversion professionnelle passe par le CFP, le congé de formation professionnelle . Dans la fonction publique hospitaliÚre, le CFP s'adresse aux aides-soignantes ayant au moins 3 ans d'ancienneté. Le congé peut se dérouler en une ou plusieurs fois et l'aide-soignante doit avertir son employeur au moins 2 mois
👋 Je vais te faire part de mon expĂ©rience J'Ă©tais auxiliaire de vie pendant 4 annĂ©es, en CDI. Je souhaitais faire la formation d'AS en partiel, j'ai fait une demande de CIF qui m'a Ă©tĂ© refusĂ©e, puisque je suis en CDI = pas de financement 😙 J'ai demandĂ© une rupture conventionnelle Ă  mon employeur qui m'a Ă©tĂ© refusĂ©e. J'ai donc fait un abandon de poste afin d'ĂȘtre licenciĂ©e ce que je ne conseille pas! Je m'Ă©tais inscrite en mĂȘme temps en formation, elle a dĂ©marrĂ©, et la surprise de la part de pĂŽle emploi " pas d'assedic ni de financement pour la formation " đŸ˜Č Le cursus partiel n'Ă©tait non plus pas pris en charge par ma rĂ©gionRĂ©sultat = j'ai payĂ© la formation de ma poche 4300euros + aucun salaire durant 6 mois 😭 Donc renseigne toi bien 😉 A cĂŽtĂ© de ça je ne regrette absolument rien meilleurs conditions de travail, salaire plus que correct, horaires plus stables, etc... 🙂
Seformer Se former Se former au mĂ©tier d’aide-soignant, c’est choisir une formation courte, ouverte Ă  tous et proche de chez soi. Cette formation professionnalisante prĂ©pare en quelques mois Ă  exercer un nouveau mĂ©tier. Qui sommes-nous ? L’adresse de notre site Web est des donnĂ©es personnelles collectĂ©esCommentaires Quand vous laissez un commentaire sur notre site web, les donnĂ©es inscrites dans le formulaire de commentaire, mais aussi votre adresse IP et l’agent utilisateur de votre navigateur sont collectĂ©s pour nous aider Ă  la dĂ©tection des commentaires indĂ©sirables. Une chaĂźne anonymisĂ©e créée Ă  partir de votre adresse de messagerie Ă©galement appelĂ©e hash peut ĂȘtre envoyĂ©e au service Gravatar pour vĂ©rifier si vous utilisez ce dernier. Les clauses de confidentialitĂ© du service Gravatar sont disponibles ici AprĂšs validation de votre commentaire, votre photo de profil sera visible publiquement Ă  cotĂ© de votre Si vous ĂȘtes un utilisateur ou une utilisatrice enregistrĂ©e et que vous tĂ©lĂ©versez des images sur le site web, nous vous conseillons d’éviter de tĂ©lĂ©verser des images contenant des donnĂ©es EXIF de coordonnĂ©es GPS. Les visiteurs de votre site web peuvent tĂ©lĂ©charger et extraire des donnĂ©es de localisation depuis ces de contactCookies Si vous dĂ©posez un commentaire sur notre site, il vous sera proposĂ© d’enregistrer votre nom, adresse de messagerie et site web dans des cookies. C’est uniquement pour votre confort afin de ne pas avoir Ă  saisir ces informations si vous dĂ©posez un autre commentaire plus tard. Ces cookies expirent au bout d’un an. Si vous avez un compte et que vous vous connectez sur ce site, un cookie temporaire sera créé afin de dĂ©terminer si votre navigateur accepte les cookies. Il ne contient pas de donnĂ©es personnelles et sera supprimĂ© automatiquement Ă  la fermeture de votre navigateur. Lorsque vous vous connecterez, nous mettrons en place un certain nombre de cookies pour enregistrer vos informations de connexion et vos prĂ©fĂ©rences d’écran. La durĂ©e de vie d’un cookie de connexion est de deux jours, celle d’un cookie d’option d’écran est d’un an. Si vous cochez Se souvenir de moi », votre cookie de connexion sera conservĂ© pendant deux semaines. Si vous vous dĂ©connectez de votre compte, le cookie de connexion sera effacĂ©. En modifiant ou en publiant une publication, un cookie supplĂ©mentaire sera enregistrĂ© dans votre navigateur. Ce cookie ne comprend aucune donnĂ©e personnelle. Il indique simplement l’ID de la publication que vous venez de modifier. Il expire au bout d’un embarquĂ© depuis d’autres sites Les articles de ce site peuvent inclure des contenus intĂ©grĂ©s par exemple des vidĂ©os, images, articles
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Son visage vous dit quelque chose ? Hella Kherief est cette aide-soignante devenue une lanceuse d’alerte lorsqu’en septembre 2018, dans l’émission EnvoyĂ© spĂ©cial », elle a dĂ©noncĂ© Ă  visage dĂ©couvert les mauvais traitements infligĂ©s Ă  des personnes ĂągĂ©es dans un Ehpad privĂ© des Bouches-du-RhĂŽne dans lequel elle avait dĂ©crochĂ© un CDI manque de couches, manque de personnel
 LicenciĂ©e pour insubordination », elle se dĂ©finit aujourd’hui comme un symbole de la lutte pour un troisiĂšme Ăąge considĂ©rĂ© et bien traitĂ© ».Hella Kherief travaille dĂ©sormais de nuit dans le service de rĂ©animation d’un hĂŽpital de Marseille et sort un livre co-Ă©crit avec France Carp le Scandale des Ehpad » Hugo- Doc. Elle y raconte son quotidien d’aide-soignante en Ehpad privĂ©s, celui des pensionnaires, et fait tĂ©moigner familles et membres du personnel. Une dĂ©nonciation terriblement humaine de la course au profit de ces Ehpad privĂ©s, qui en fait des lieux oĂč la vieillesse s’accĂ©lĂšre et conduit tout droit Ă  la maltraitance. Bonnes suite aprĂšs la publicitĂ© Le Scandale des Ehpad », de Hella Kherief, avec France Carp. Hugo Doc Faire et dĂ©faire, c’est mon travail »DĂšs 7 heures du matin, aprĂšs avoir pris connaissance auprĂšs des aides-soignantes du service de nuit des activitĂ©s nocturnes de mes pensionnaires, je prends mon service et je n’ai pas une minute de rĂ©pit. Entre les levers, les toilettes, les prises de mĂ©dicaments, la transmission, les requĂȘtes, les Ă©changes avec les infirmierĂšres et l’accompagnement Ă  la salle Ă  manger, interrompus par une chute, un dĂ©shabillage inopinĂ©, un hurlement Ă  calmer, un drap ou un vĂȘtement Ă  changer car souillĂ© par une diarrhĂ©e ou une incontinence, un pleur Ă  consoler, un parent Ă  rassurer, j’ai souvent l’impression de jouer au Monopoly et d’ĂȘtre le joueur malchanceux qui au hasard des dĂ©s repasse trop souvent Ă  la case prison », coincĂ© pour plusieurs tours ! [
]A midi, par une pirouette physique et mentale dont je m’étonne tous les jours, mes douze pensionnaires sont enfin Ă  table et j’essaie d’avoir le temps de les accompagner dans leur prise alimentaire. Mais lĂ  encore, c’est quasiment mission impossible. Donner la becquĂ©e Ă  quinze personnes qu’il faut nourrir comme des enfants, et qui ont souvent les mĂȘme rĂ©actions qu’un enfant qu’on alimente, demande un temps considĂ©rable que je n’ai toujours pas. Alors, je passe de l’un Ă  l’autre en stimulant ceux qui boudent leur assiette, en calmant ceux qui la martyrisent et en nĂ©gociant avec ceux qui trient pour ne manger que les saveurs sucrĂ©es. Avec ceux qui, tourmentĂ©s par leur mĂ©moire et leurs repĂšres, se rassurent par une logorrhĂ©e qui ne les autorise Ă  ouvrir la bouche que pour ce flot de paroles, sans que la moindre bouchĂ©e ne passe le cap de leurs lĂšvres. Rien. Et pour finir, avec ceux qui n’arrivent plus Ă  bien dĂ©glutir et qu’il faut prĂ©server attentivement de la fausse route. Heureusement, quelques familles sont lĂ  pour nous Ă©pauler et s’occuper de leur vieux parent, le temps du repas. Puis la journĂ©e reprend son cours. À rebours. De la salle de repas on reprend le court chemin jusqu’aux chambres, et tout ce qui s’est fait le matin se dĂ©fait pour le soir faire et dĂ©faire, c’est mon travail. Repos, TV, visites, dĂ©shabillage, petite toilette, mĂ©dicaments, repas et 7 heures du soir, je termine mon service avec les derniĂšres transmissions Ă  lĂ©guer Ă  mes collĂšgues de la nuit. [
] Je rentre chez moi souvent Ă©reintĂ©e par ce contre-la-montre » et ma vie familiale prend le relais. Mais n’imaginez surtout pas que mes douze heures de service se limitent Ă  ces gestes d’hygiĂšne et de soins. Tous les jours, je crĂ©e un lien intime avec mes pensionnaires, je leur chante des chansons pour ancrer leur mĂ©moire, je tente de faire, de refaire et re-refaire tous les jours les mĂȘmes gestes dans les mĂȘmes conditions, avec l’espoir qu’ils les retiendront, et surtout, je les rassure [
]. Mais ce n’est pas, pour ma direction, le gros de mon travail », une direction qui estime que pour des pensionnaires du cinquiĂšme Ă©tage il n’y a rien d’autre Ă  faire que de les prendre en charge ».La suite aprĂšs la publicitĂ©L’histoire de Mariette, 92 ans, Ă©crasĂ©e de mĂ©dicamentsMariette [les prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s, NDLR] a 92 ans, elle est charmante, coquette et lumineuse, et dĂšs que je l’ai vue arriver au cinquiĂšme Ă©tage de la maison de retraite, j’ai eu un coup de cƓur. Elle fait partie de ces personnes ĂągĂ©es qui ne se ternissent pas. Sa fraĂźcheur exprime encore la gaietĂ© de la jeune fille de 20 ans qu’elle a Ă©tĂ©. [
] Je crois que malgrĂ© le fait qu’elle soit habitĂ©e par la maladie d’Alzheimer, qui petit Ă  petit grignote sa notion du temps, Mariette reste animĂ©e par cette grĂące et l’entretient naturellement, comme une vestale garde le feu allumĂ©. Tous les matins, elle se maquille d’un peu de blush sur les joues et rassemble ses cheveux, dans un geste automatique qu’elle a rĂ©pĂ©tĂ© toute sa vie, pour Ă©clairer son visage. Mais ce n’est pas tout. Si Mariette dĂ©gage cette Ă©nergie si solaire, c’est aussi grĂące Ă  son mari. Jean a 93 ans et reste l’amoureux de sa femme. Il l’aime, la regarde, la touche. Mais Jean n’est plus capable de prendre soin d’elle au quotidien. La placer dans une maison de retraite a Ă©tĂ©, pour lui, la dĂ©cision la plus douloureuse de sa vie. [
]Mariette passe tout son temps Ă  attendre son Jean ou Ă  tenter de le rejoindre, en se plantant devant l’ascenseur et en profitant d’une porte qui s’ouvre pour s’y engouffrer et descendre Ă  l’accueil
 oĂč elle est cueillie par le personnel qui la ramĂšne au cinquiĂšme. [
] Pour passer le temps qui n’en finit pas tant que Jean n’est pas lĂ , elle me suit Hella, je vais avec vous, Hella je vais vous aider », et me donne un coup de main » pour ramener un rĂ©sident dans sa chambre ou dĂ©barrasser les assiettes Ă  la cantine. Mariette aime se rendre utile, sentir qu’on a encore besoin d’elle. Puis, elle repart Ă  la conquĂȘte de l’ascenseur en espĂ©rant un jour ou l’autre ne pas ĂȘtre repĂ©rĂ©e et rentrer Ă  la maison rejoindre Jean. L’hyperactivitĂ© de Mariette, ses descentes au rez-de-chaussĂ©e et sa dĂ©termination Ă  dompter l’ouverture de l’ascenseur ont fini par inquiĂ©ter » la direction. Et si Mariette prenait le large ?Pour rompre avec la dangerositĂ© » de son comportement si extraverti, mĂ©moire vive de son amour, le traitement mĂ©dical de Mariette a changĂ©. Des anxiolytiques quotidiens mettront fin Ă  son agitation qui pourrait la mettre en danger, pauvre Mariette si imprudente ! À partir de ce moment, Mariette s’est calmĂ©e. Tellement calmĂ©e que les visites de Jean n’ont plus Ă©tĂ© le battement mĂ©morable de sa vie, que l’ascenseur ne signifiait plus rien, qu’elle en a oubliĂ© son blush et que sa vie s’est rĂ©sumĂ©e comme beaucoup d’autres Ă  une Ă©norme sieste flasque devant la tĂ©lĂ©vision. Bien sĂ»r, Mariette a fini par mourir mais ce n’est pas Mariette qui est morte, c’est une vieille dame enfin calme, docile et dĂ©primĂ©e de 92 ans, complĂštement assommĂ©e par des mĂ©dicaments. tĂ©moignage de Virginie, 64 ans, qui a placĂ© sa mĂšre en Ehpad Il est impossible de garder Ă  la maison une personne qui a la maladie d’Alzheimer Ă  un stade trĂšs avancĂ©. Mon pĂšre Ă©tait dans un dĂ©ni total et n’admettait pas qu’elle puisse ĂȘtre malade et me demandait de me mĂȘler de mes affaires. Jusqu’au moment oĂč j’ai bien compris que si je les laissais faire, ma mĂšre serait en danger. D’autant que lui partait en voyage rĂ©guliĂšrement. Ma premiĂšre douleur a Ă©tĂ© de devoir aller contre leur volontĂ© de garder ma mĂšre Ă  la maison, en faisant dĂ©signer un tuteur extĂ©rieur Ă  la famille pour que les tensions et les dĂ©cisions ne soient pas intrafamiliales. Nous ne pouvions plus nous entendre. Ma deuxiĂšme, et non la moindre, fut de l’amener dans une maison de retraite sans leur demander leur avis. Jusque-lĂ , je me disais que la maison de retraite Ă©tait l’environnement idĂ©al et nĂ©cessaire pour une personne comme ma mĂšre, qui avait besoin d’une assistance quasi permanente, et si ma douleur Ă©tait bien prĂ©sente, dans ce sens, je ne me suis pas sentie coupable. Il me semblait que c’était vraiment ce que j’avais de mieux Ă  faire. J’ai vite suite aprĂšs la publicitĂ©D’abord dĂšs que ma mĂšre est arrivĂ©e Ă  l’étage des personnes ayant une maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative cognitive, la rĂšgle fut de lui faire porter des couches. Mais pourquoi ? A cette Ă©tape de sa maladie, elle Ă©tait encore parfaitement capable d’aller aux toilettes seule, j’ai argumentĂ©, il n’y a rien eu Ă  faire
 c’était pour son confort. Ensuite, la direction m’a demandĂ© de ne plus venir aussi souvent trois fois par semaine. Selon elle, mes visites perturbaient ma mĂšre qui, Ă  de telles frĂ©quences, ne pouvait pas se sentir chez elle
 c’était aussi pour son bien. La rĂ©alitĂ© est tout autre. En Ă©tant frĂ©quemment dans les lieux, les familles se lient au personnel soignant et nous sommes beaucoup plus aptes Ă  voir toutes les lacunes de l’organisation. Et au fur et Ă  mesure, j’ai vu des choses tellement moches, des vieillards attachĂ©s Ă  leur chaise roulante pour ne pas chuter
 c’était pour leur protection. J’ai le souvenir encore prĂ©gnant de l’odeur de “pisse” mĂ©langĂ©e Ă  celle des produits mĂ©nagers, qui Ă©mane des chambres jusque dans le couloir dĂšs qu’on arrive et qui retourne les boyaux, ça c’est horrible. Pour moi ça reste l’odeur d’un mouroir. [
]Ma mĂšre est restĂ©e sept ans dans cette maison de retraite. Sept ans d’un loyer mensuel de 2 300 euros. A un moment nos finances n’ont plus pu suivre et nous avons dĂ» vendre la maison de nos parents. Et ça, c’était comme si ma mĂšre mourrait une premiĂšre fois. MĂȘme si elle n’a pas Ă©tĂ© au courant. Et puis ma mĂšre est morte. Un matin le directeur m’a appelĂ©e au tĂ©lĂ©phone et m’a reçue dans son bureau avec cette phrase indigne et presque inimaginable “Il va falloir m’emmener le corps de votre mĂšre rapidement car je n’ai pas de frigo.” Pas un “je suis dĂ©solĂ©â€, “toutes mes condolĂ©ances”, ma mĂšre morte, il fallait vite passer Ă  autre chose. Il va falloir “m’emmener”, comme si la vie et la mort de ma mĂšre Ă©taient sa propriĂ©tĂ©, comme si le corps de ma mĂšre n’était plus qu’un vieux morceau de viande sans vie qui n’aurait jamais Ă©tĂ© incarnĂ©. Du “prĂȘt-Ă -jeter”. »Chacun dans sa caseMalheureusement, la vision trop mĂ©dicale qui consiste Ă  envisager d’emblĂ©e une personne ĂągĂ©e comme dĂ©pendante induit un processus de suivi qui se fait en cercle fermĂ© entre le mĂ©decin coordinateur, le cadre de santĂ© et les infirmiĂšres. Nous [aides-soignantes, NDLR] ne sommes pas concernĂ©es par ces bilans et ne sommes pas mises directement au courant, alors que nous sommes en premiĂšre ligne pour recevoir les informations mĂ©dicales sur nos rĂ©sidents et pouvoir en rapporter, sur d’autres aspects de leur vie qui peuvent avoir un impact sur leur santĂ©. Nous n’avons quasiment jamais de contact ou de discussion avec le mĂ©decin coordinateur, et pour la plupart d’entre nous le cadre de santĂ© reprĂ©sente le supĂ©rieur hiĂ©rarchique qui va Ă©valuer notre travail et qui peut le sanctionner. Nos rapports relĂšvent toujours beaucoup plus du domaine du management que de celui du soin Ă  la personne. Ou de la relation suite aprĂšs la publicitĂ©De ce que j’ai pu voir dans les Ehpad dans lesquels j’ai travaillĂ©, il y a une animositĂ© assez frĂ©quente entre les aides-soignants et les infirmiĂšres. Et encore une fois, cette tension est alimentĂ©e principalement par le manque de personnel soignant. Mais cet Ă©tat de fait crĂ©e des heurts, des dolĂ©ances, des reproches qui en rĂ©alitĂ© ne sont pas orientĂ©s directement vers la personnalitĂ© de l’infirmiĂšre mais plutĂŽt vers son statut et son diplĂŽme. Les aides-soignantes estiment souvent que les infirmiĂšres se cantonnent Ă  exĂ©cuter uniquement les tĂąches que les aides-soignantes ne sont pas en droit de faire vu leur diplĂŽme. Elles leur reprochent de ne pas vouloir partager ce qui est le tronc commun » entre les deux mĂ©tiers, c’est-Ă -dire le nursing », que dans un vocabulaire trĂšs infantile on nomme le pipi-caca-manger », et ce mĂȘme si l’aide-soignante est dĂ©bordĂ©e. La valeur du diplĂŽme dĂ©limite les tĂąches l’aide-soignante se sent dĂ©valorisĂ©e parce que rabaissĂ©e aux soins les plus durs, et l’infirmiĂšre, elle, fait valoir son diplĂŽme et refuse souvent d’effectuer des tĂąches qu’elle estime ne pas lui incroyable comme la machine administration/hiĂ©rarchie finit par formater et Ă©triquer les esprits, en rendant le travail beaucoup plus pĂ©nible, moins collectif et surtout moins joyeux. Ces conditions de travail entraĂźnent une dĂ©prĂ©ciation du mĂ©tier d’aide-soignante, et le diplĂŽme, qui est pourtant trĂšs formateur et qui englobe bien plus de savoir-faire que le nursing », n’est plus du tout plĂ©biscitĂ© par les jeunes gĂ©nĂ©rations. Celles-ci s’orientent vers des mĂ©tiers oĂč la pĂ©nibilitĂ© du travail et les responsabilitĂ©s sont moindres pour le mĂȘme salaire, ou vers des publics plus faciles Ă  gĂ©rer. Ou encore des mĂ©tiers oĂč, pour un salaire Ă©quivalent, ces jeunes ne seront pas en prise directe et incessante avec la fin de vie, inĂ©luctable, une situation demandant une sacrĂ©e dose d’humanitĂ© qui n’est pas donnĂ©e Ă  tout le monde
Des stimulations inadaptĂ©esDans certaines maisons de retraite, la grande dĂ©pendance signe la pauvretĂ© des stimulations cognitives et sensorielles. La tĂ©lĂ©vision et ses Ă©missions de la journĂ©e sont le plus soporifique des somnifĂšres. L’objectif soins Ă  tous crins » finit par phagocyter tout projet de vie, et le rĂ©sident se rĂ©sume Ă  ĂȘtre l’objet de ces mĂȘmes soins, de dĂ©marches administratives, et sa journĂ©e se rythme autour de ses besoins Ă©lĂ©mentaires et vitaux manger et dormir. On s’évertue, quand des animations sont organisĂ©es, Ă  lui proposer des activitĂ©s thĂ©rapeutiques pour essayer de le rĂ©parer, d’amĂ©liorer sa santĂ©, sa mĂ©moire, comme si tout ça, sous couvert de prĂ©vention, allait comme par miracle ressusciter un octogĂ©naire en quinqua lucide. Alors que ce dont il a vraiment besoin, c’est se rapprocher de qui il est, pour qu’au moins lui-mĂȘme ne l’oublie pas, par une diversitĂ© d’activitĂ©s qui stimulent ses envies, ses sens, ses ressentis, ses Ă©motions, son corps, qui ne se sont pas Ă©vanouis. On n’oublie jamais ce qu’on a aimĂ© Ă  15 ans ! On n’oublie jamais qui on a aimĂ© Ă  15 ans. On n’oublie jamais ses passions et d’ailleurs, c’est ce dont ces personnes ĂągĂ©es parlent le plus souvent, elles ressassent les leurs comme un souvenir essentiel, un antidote pour se garder en des activitĂ©s, c’est aussi respecter l’individualitĂ© de chacun et ne pas penser forcĂ©ment au tout collectif » pour crĂ©er de l’émulation de groupe. Si le lieu est collectif, il est tout aussi privatif. Trouver des activitĂ©s novatrices qui pourraient s’appuyer peut-ĂȘtre sur les nouvelles technologies, c’est bien, mais le hic c’est que les mettre en place entame le budget. Dans les maisons de retraite, les animations sont affectĂ©es au volet hĂ©bergement, ce qui est difficilement comprĂ©hensible puisque la littĂ©rature scientifique, les Ă©tudes, les mĂ©decins le rĂ©pĂštent Ă  l’envi s’occuper, bouger, faire fonctionner sa crĂ©ativitĂ©, imaginer, faire, observer, toutes ces actions ont un impact trĂšs significatif sur la santĂ©, la plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale, la mĂ©moire et la dĂ©pendance puisqu’elles favorisent des comportements plus adaptĂ©s Ă  la recherche d’autonomie. [
] Pourquoi ce budget est-il pris en charge par le volet hĂ©bergement qui est essentiellement aux frais du rĂ©sident ? Alors que les animations pourraient ĂȘtre payĂ©es par le volet dĂ©pendance, abondĂ© par les conseils dĂ©partementaux ? Une telle ventilation permettrait d’octroyer davantage de moyens et donc de concevoir des animations plus Ă©laborĂ©es et plus nombreuses dans le cadre du projet de vie proposĂ© Ă  chaque suite aprĂšs la publicitĂ©Le tĂ©moignage de Pierre, cuisinier, licenciĂ© d’un Ehpad privĂ© Il y a un peu plus de trente ans, j’ai rĂ©pondu Ă  une offre d’emploi postĂ©e par une maison de retraite “haut de gamme” qui pouvait hĂ©berger cinquante-cinq personnes ĂągĂ©es, pour un poste de cuisinier. L’annonce stipulait “service Ă  l’assiette”. [
] Ce poste Ă©tait pour moi et je l’ai eu. Cet Ă©tablissement Ă©tait Ă  la mesure de ses ambitions et de sa dĂ©nomination “haut de gamme”. Billard dans le salon, petit bar oĂč les pensionnaires pouvaient se retrouver, cet endroit Ă©tait pour eux, une source de bien-ĂȘtre et de convivialitĂ©. Il faut dire qu’il y a vingt-cinq ans, les personnes ĂągĂ©es qui y sĂ©journaient Ă©taient moins ĂągĂ©es et moins dĂ©pendantes que celles qui y vivent actuellement. Avec mon Ă©quipe de cuistots nous travaillions avec les boucheries locales pour nourrir nos cinquante-cinq protĂ©gĂ©s et Ă©videmment la qualitĂ© de nos achats Ă©tait excellente, Ă  des prix abordables car les bouchers voyaient en nous un client pĂ©renne aux commandes bout de quelques annĂ©es notre Ă©tablissement s’est agrandi de trente chambres supplĂ©mentaires et notre nouveau patron, un autre groupe, a pris la relĂšve. Et lĂ  les choses ont commencĂ© Ă  se compliquer. Fini les boucheries et les boulangeries locales, nos achats devaient ĂȘtre faits sur une plateforme avec des produits nettement moins gouleyants et surtout moins chers. Un dispositif de barĂšme de qualitĂ© trĂšs administrĂ© est venu rejoindre nos cuisines [
] Mais bon, nous avions aussi des formations trĂšs intĂ©ressantes qui concernaient directement nos rĂ©sidents, comme celle qui nous apprenait, Ă  partir d’un mucilage fait Ă  base d’algues, Ă  concocter des petits plats trĂšs protĂ©inĂ©s qui fondent dans la bouche pour nourrir agrĂ©ablement les personnes qui avaient des problĂšmes de dĂ©glutition. MalgrĂ© les restrictions, nous arrivions encore Ă  gĂ©rer de façon assez autonome notre cuisine. [
]Mais le boum des Ehpad privĂ©s et lucratifs a commencĂ© Ă  battre son plein avec des groupes de plus en plus gros et de plus en plus voraces, et notre maison de retraite s’est fait manger par l’un d’entre eux ! Fini les vellĂ©itĂ©s de faire tourner la cuisine avec toutes formes de crĂ©ativitĂ© ou d’initiatives personnelles ! La rĂšgle formatĂ©e a remplacĂ© mon commis de cuisine. L’enveloppe de quatre repas journaliers pour les rĂ©sidents a Ă©tĂ© fixĂ©e Ă  une somme de 4,95 euros ! Nos achats ont continuĂ© Ă  se faire sur des plateformes mais avec des nĂ©gociations tellement serrĂ©es que les produits sont devenus d’une qualitĂ© gustative et nutritionnelle dĂ©plorable. Plus de formations ciblant la nutrition du troisiĂšme Ăąge, car elles empiĂ©taient sur le budget de l’infirmiĂšre, et surtout des restrictions Ă  tous les Ă©tages et particuliĂšrement Ă  ceux de nos rĂ©sidents. Un fruit, c’est un fruit soit une clĂ©mentine soit une banane, pas les deux, idem avec le fromage ou les biscuits et tout le reste, d’ailleurs. Quant Ă  la prĂ©paration des plats, le lait faisait office de crĂšme fraĂźche et, de la mĂȘme façon, toute recette se rĂ©inventait avec un ersatz du produit initial, qui Ă©tait goĂ»teux mais aussi plus coĂ»teux. Je n’ai jamais pu me rĂ©soudre Ă  cuisiner de la sorte, les audits faisaient de nous une des meilleures cuisines du groupe, mais cette valorisation de notre compĂ©tence avait moins d’importance que notre insubordination nous ne voulions pas nous plier Ă  des restrictions insupportables pour ces vieilles personnes. J’ai incitĂ© d’autres cuisiniers Ă  ne pas plier. Mais la direction a fini par avoir raison de moi et j’ai Ă©tĂ© licenciĂ©. »Les intertitres sont de la rĂ©daction
Sesinvestigations psychosociologiques ont permis d'étudier en quoi consistait la "sexualité" des patients dans le cadre des soins et comment les infirmiÚres s'en arrangeaient. Un premier paradoxe se dégage de l'analyse des entretiens que les chercheurs ont eus avec les 64 infirmiÚres. Si elles décrivent globalement la sexualité comme

Pour cette rubrique, vous pouvez Ă©crire Formation » au singulier ou au pluriel Formations », lorsque vous avez passĂ© beaucoup de diplĂŽmes ou que vous avez suivi des Ă©tudes diffĂ©rentes. Evitez de la nommer Etudes et diplĂŽmes », qui donne une note trop scolaire Ă  votre CV. Comment prĂ©senter ses Ă©tudes et ses diplĂŽmes ? Le plus astucieux est de noter vos niveaux de formation dans l’ordre ante-chronologique, c’est-Ă -dire en commençant par le diplĂŽme le plus rĂ©cemment obtenu. Il est inutile et fortement dĂ©conseillĂ© d’indiquer vos annĂ©es de scolaritĂ© 2010 – BTS NDRC , LycĂ©e XY2008 – Terminale ES, LycĂ©e XX2007 – PremiĂšre ES, LycĂ©e XX2006 – Seconde gĂ©nĂ©rale, LycĂ©e XX Les attentes des recruteurs qui consultent votre CV Le recruteur qui consultera votre CV cherchera a connaitre votre parcours scolaire le type de diplĂŽme prĂ©parĂ© et votre niveau de diplĂŽme. Il faut donc que cette partie soit structurĂ©e. Une bonne mise en page permettra une lecture facile et rapide. Les informations nĂ©cessaires Ă  donner sont les annĂ©es, l’intitulĂ© du ou des diplĂŽmes, le nom du ou des Ă©tablissements. Vous pouvez Ă©galement prĂ©ciser les options suivies, la ville d’études notamment si Ă©tudes Ă  l’étranger ou encore si vous avez obtenu une mention assez-bien, bien ou trĂšs bien. DĂ©tailler sa formation dans le CV N’optez plus pour une description trop acadĂ©mique, il faut que vous vous focalisiez sur votre futur poste dans votre CV. Avant mĂȘme de rĂ©diger votre CV, pensez au fait que les recruteurs cherchent des candidats opĂ©rationnels pour des missions clairement dĂ©finies dans une offre. Inutile donc de faire le dĂ©tail des matiĂšres que vous avez Ă©tudiĂ©es au cours de votre licence en info-com. Les recruteurs ne vont pas taper l’intitulĂ© de vos matiĂšres dans une base de donnĂ©es. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il existe des dizaines d’appellations pour une mĂȘme matiĂšre ! En revanche, vous pouvez briĂšvement illustrer des projets menĂ©s dans certaines matiĂšres qui pourrait illustrer votre aptitude Ă  rĂ©pondre aux missions proposĂ©es dans l’offre de stage ou d’emploi. Valoriser vos compĂ©tences sur votre CV Il faut que vous arriviez Ă  mettre en avant des mots en rapport avec l’emploi que vous recherchez ou l’offre Ă  laquelle vous rĂ©pondez. Par exemple si vous avez fait un cursus dans le management des organisations, il est bien de faire ressortir les mots challenge », analyse », dĂ©cision stratĂ©gique », savoir dĂ©lĂ©guer », ets Il faut que vous ayez un maximum de mots qui soient en lien avec le poste proposĂ©. Exemples de prĂ©sentation de la formation Lucille a obtenu un bac L en 2018 et en 2020 elle sera en 2Ăšme annĂ©e de BTS de communication l’annĂ©e prochaine, pour laquelle elle a besoin de trouver une alternance 2020 – BTS Communication en alternance 2e annĂ©e, LycĂ©e Xyz Lyon2018 – BaccalaurĂ©at LittĂ©raire, LycĂ©e Abcd Grenoble, Option Arts Plastiques, mention AB Doit-on indiquer le brevet des collĂšges sur son CV ? DĂšs que vous avez obtenu votre baccalaurĂ©at, il n’est plus nĂ©cessaire de noter que vous avez obtenu le brevet des collĂšges. En revanche, si vous ĂȘtes en terminale et que vous recherchez un stage, un job ou encore une alternance pour votre premiĂšre annĂ©e d’études, il est conseillĂ© de le notifier. Certains recruteurs seront sensibles au fait que vous ayez validĂ© ce premier niveau. Exemple 2018 BaccalaurĂ©at STMG, option mercatique, LycĂ©e XYZ2015 Brevet des collĂšges, mention assez-bien Quant Ă  vos diplĂŽmes ou certifications autres que ceux concernant vos Ă©tudes AFPS, BAFA, etc, rĂ©servez-les pour la rubrique compĂ©tences ». En effet, ils ne font pas partie de vos qualifications acadĂ©miques mais plutĂŽt de vos activitĂ©s extra-scolaires et autres centres d’intĂ©rĂȘts. Doit-on Ă©crire les sigles des diplĂŽmes en toutes lettres ? Lorsqu’il s’agit de sigles communĂ©ment employĂ©s BTS, DUT, IEP, etc., il n’est pas utile de les expliciter. Au contraire, cela vous fera gagner de la place. En revanche, pour tous les autres, il est important de les Ă©crire en toutes lettres, qu’il s’agisse du nom de votre Ă©cole, de la mention de votre diplĂŽme, etc. Licence LEA Langues Ă©trangĂšres appliquĂ©es, ou BTS NDRC NĂ©gociation et digitalisation de la relation client, ouBac ST2S Sciences et technologies de la santĂ© et du social Ce conseil est surtout valable pour les profils en rĂ©orientation ou en reconversion. On peut tout Ă  fait imaginer qu’un bachelier ST2S qui postulerait dans une formation supĂ©rieure dans la santĂ© ou le paramĂ©dical pourrait ne pas prĂ©ciser la signification de ST2S par exemple. La formation visĂ©e Ă©tant un dĂ©bouchĂ© recommandĂ© de cette voie technologique du bac. Petite astuce comment faire si je n’ai pas obtenu mon diplĂŽme ? Certains recruteurs vous demanderont parfois une copie de vos diplĂŽmes. Alors comme il est vivement DÉCONSEILLÉ de mentir sur son CV, vous pouvez prĂ©ciser sur votre CV que vous n’avez pas validĂ© votre diplĂŽme mais que vous avez le niveau » du diplĂŽme. Exemple de formulation 2019 – Licence professionnelle d’informatique Niveau, UniversitĂ© XX2018 – BTS Informatique de Gestion LycĂ©e ABC2016 – BaccalaurĂ©at S, LycĂ©e XY Le lecteur va prendre connaissance des informations suivantes Il a suivi une licence professionnelle d’informatique, il a donc un niveau bac +3. Je note qu’il n’a pas validĂ© sa licence, mais il en a tout de mĂȘme le niveau ! ». Les astuces pour l’alternance sur un CV Lorsque vous faites des Ă©tudes en alternance, il est important de bien le spĂ©cifier dans la rubrique Formation » et dans la rubrique ExpĂ©riences professionnelles ». Vous pouvez le formuler ainsi 2019 Licence professionnelle d’informatique Niveau, UniversitĂ© XX2018 BTS Informatique de Gestion en alternance, LycĂ©e ABC – En contrat d’apprentissage chez SSII Alpha2016 BaccalaurĂ©at S, LycĂ©e XY Lorsque vous recherchez un contrat d’alternance, il est judicieux de permettre au recruteur de se projeter dans votre avenir Antoine a obtenu un BTS MCO et poursuit cette annĂ©e en 2020 en licence professionnelle en marketing, en alternance. Il peut indiquer en titre de son CV Chef de produit junior, en contrat d’apprentissage » et prĂ©ciser dans la partie formation de son CV 2020 – Licence Professionnelle Marketing, en alternance, UniversitĂ© XY2019 – BTS MCO Management Commercial OpĂ©rationnel, LycĂ©e YZ2016- BaccalaurĂ©at ES mention bien, LycĂ©e AB Comment faire si je ne suis pas allĂ© au bout de ma formation ? De la mĂȘme façon que pour le diplĂŽme non validĂ©, si vous avez commencĂ© un type d’études que vous avez arrĂȘtĂ© en fin de premiĂšre annĂ©e, ivous pouvez le prĂ©senter de cette maniĂšre 2017 – DUT GĂ©nie Civil, IUT XY2016 – Licence de Maths physiques – 1° annĂ©e, UniversitĂ© WZ2015 – Bac S, LycĂ©e VW

Auquotidien, notre jeune aide-soignante aide les personnes ĂągĂ©es dans les gestes de la vie quotidienne : la toilette, les repas, les dĂ©placements. "Nous leur laissons le plus d'autonomie possible tout en restant prĂšs d'eux pour les aider. Leurs gestes sont souvent lents. Il faut apprendre Ă  ĂȘtre patient. Il faut aussi ĂȘtre Ă  l'Ă©coute et souriant.

Age 28 ansLieu de rĂ©sidence ClunysoisLieu d’arrivĂ©e Chalonnais Tout d’abord, j’ai suivi des Ă©tudes manuelles et obtenu un Bep menuiserie agencement puis un Bac Pro productique bois. Avec ces diplĂŽmes, je me suis alors fait embauchĂ© en tant qu’ouvrier vitreur-caleur dans une usine de fenĂȘtres en PVC sur la ville de Cluny 71. Seulement, je me suis rendu compte que dans ce travail manuel Ă  la chaĂźne, que j’ai exercĂ© durant 6 ans,je ne trouvais plus d’épanouissement personnel. C’est pourquoi, depuis environ un an et demi, motivĂ©, j’ai Ă©laborĂ© mon projet professionnel et souhaitĂ© m’orienter vers le mĂ©tier d’aide-soignant, mĂ©tier qui est conforme Ă  mes attentes actuelles. Le secteur mĂ©dical m’attire en effet de par ses contacts humains. Sociable, dotĂ© d’un bon relationnel et Ă  l’écoute des autres, je dĂ©sire pouvoir me sentir utile envers autrui dans mon travail, apprĂ©cier mon mĂ©tier de façon gĂ©nĂ©rale et trouver les satisfactions recherchĂ©es dans le mĂ©tier d’aide-soignant. Pour atteindre mon but, j’ai investi du temps, de l’énergie et de la persĂ©vĂ©rance. Tout d’abord, j’ai recherchĂ© de l’information dans un PIJ sur le mĂ©tier et ses dĂ©bouchĂ©s. Je me suis renseignĂ© de diffĂ©rentes façons sur le milieu mĂ©dical par le biais de connaissances personnelles exerçant des fonctions mĂ©dicales d’infirmiers et d’aides-soignants. J’ai Ă©galement effectuĂ© la dĂ©marche de rencontrer un professionnel dirigeant un centre pour handicapĂ©s mentaux. De façon parallĂšle Ă  ces dĂ©marches, j’ai d’ailleurs pu affiner mon projet sur le type de structure vers lequel je souhaite m’orienter Ă  long terme. Par ailleurs, j’ai Ă©galement consultĂ© des offres d’emploi et envoyĂ© de nombreuses candidatures spontanĂ©es dans diffĂ©rents Ă©tablissements dans le but d’intĂ©grer leur structure, en me prĂ©sentant comme Ă©tant ouvert Ă  toute proposition d’embauche dans le secteur mĂ©dical dans un premier temps. Malheureusement, aucune de mes candidatures n’ont abouti. Je me suis en effet rendu compte qu’il Ă©tait nĂ©cessaire que j’obtienne le concours d’aide soignant avant tout. C’est pourquoi, je me suis inscrit Ă  deux concours et les ai prĂ©parĂ© pendant plusieurs mois afin d’optimiser mes chances de rĂ©ussite. J’ai rĂ©ussi Ă  obtenir une place d’élĂšve Aide Soignant en septembre 2006 Ă  l’IFSI Institut des Soins Infirmiers de la ville de Chalon sur SaĂŽne 71. Je m’étais Ă©galement adressĂ© alors Ă  l’organisme du Fongecif pour solliciter une prise en charge financiĂšre de cette formation afin que mon projet puisse aboutir. J’avais alors prĂ©parĂ© un dossier, prĂ©sentant mon projet professionnel, qui a Ă©tĂ© acceptĂ© par la Commisson du Fongecif. Aujourd’hui, je suis donc en CIF CongĂ© Individuel de Formation dans la ville de Chalon sur SaĂŽne oĂč je suis l’enseignement thĂ©orique de l’école d’Aide Soignant. GrĂące au Fongecif je reçois Ă©galement chaque mois une rĂ©munĂ©ration sur la base de mon ancien salaire. Cette formation a une durĂ©e de 10 mois et est composĂ©e pour moitiĂ© de stages pratiques dans des Ă©tablissements mĂ©dicaux. Ces Ă©tablissements sont choisis et je vais donc ĂȘtre amenĂ© Ă  me dĂ©placer dans la partie nord du dĂ©partement de la SaĂŽne et Loire. A la fin de la formation, et si je rĂ©ussis Ă  obtenir le diplĂŽme d’Aide Soignant, je chercherai alors un emploi, probablement dans la rĂ©gion chalonnaise, ou beaunoise afin de me rapprocher de mon amie travaillant en CĂŽte d’Or.

Troisaides existent pour les élÚves et étudiants en formation sanitaire ou sociale dans un établissement situé en Auvergne-RhÎne-Alpes et agréé par la Région : la bourse régionale, la gratuité des frais de scolarité (coût pédagogique) pour les formations «aide-soignant», «auxiliaire de puériculture», «ambulancier»,
Maisn’allez surtout pas vous dĂ©douaner sur le recruteur en lui rĂ©torquant : « c’est Ă  vous de me le dire ! » ou, autre variante possible, « c’est Ă  vous de rĂ©pondre ! » Une lapalissade qui pourrait coĂ»ter cher Ă  celui qui l’énonce. « En rĂ©pondant ainsi, vous vous mettez dans une position infantile en laissant l’autre dĂ©cider », analyse Claude Peridier. Si l’on
masque la meilleure solution est d’apprendre à faire avec.Cela demande un peu de lñcher-prise et surtout, un peu d’entraünement. C’est le
YQfo.
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