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Le printemps et l'Ă©tĂ© pluvieux ont pĂ©nalisĂ© la rĂ©colte de blĂ©LE MONDE 13h50 âą Mis Ă jour le 13h50Un champ de blĂ©. AFP/MYCHELE DANIAU Un champ de la troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la rĂ©colte française de cĂ©rĂ©ales Ă paille blĂ©, orge, avoine... sera dĂ©cevante. Alors que les moissons sont quasiment terminĂ©es, la plupart des producteurs font grise mine. En juillet, le ministĂšre de l'agriculture tablait encore sur 34,7 millions de tonnes de blĂ© tendre. "Finalement, la production devrait tourner autour de 32,5 millions de tonnes, soit un recul de 2,5 % par rapport Ă 2006, qui avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© une mauvaise annĂ©e", dĂ©taille Pierre Behal, porte-parole de l'Office national interprofessionnel des grandes cultures ONIGC.Le rendement moyen ne devrait pas dĂ©passer 66,5 quintaux de blĂ© par hectare, trois quintaux de moins qu'en 2006. Les rĂ©coltes ont Ă©tĂ© mauvaises en Aquitaine, dans l'Est, dans le Nord-Pas-de-Calais, et surtout en Bretagne. Seules exceptions, le Centre et l'Ile-de-France, oĂč les rendements s' explication les caprices de la mĂ©tĂ©o. En 2006, une vague de chaleur fin juin avait grillĂ© la rĂ©colte sur pied. Cette annĂ©e, c'est la pluie qui est en cause. AprĂšs un mois d'avril chaud et sec, le printemps et l'Ă©tĂ© ont Ă©tĂ© froids et humides, ce qui a freinĂ© le remplissage des quantitĂ©s sont infĂ©rieures aux attentes et la qualitĂ© n'est pas non plus au rendez-vous. "Elle est mĂ©diocre, car l'humiditĂ© a favorisĂ© l'apparition de maladies comme la rouille brune et la fusariose", explique Jean Besse, producteur de blĂ© et d'orge de brasserie Ă Estouches, dans l'Essonne. Les pluies de juillet ont dĂ©calĂ© certaines rĂ©coltes au-delĂ de la maturation, ce qui a contraint les agriculteurs Ă travailler entre les averses. En Bretagne, quelques moissonneuses-batteuses sont encore Ă l'oeuvre, alors que le moissonnage des blĂ©s est habituellement terminĂ© pour le 1er producteurs d'orge ne sont pas non plus Ă la fĂȘte. Si la production d'hiver devrait s'approcher de celle de 2006, celle d'orge de printemps est en baisse sensible. DĂ©cevant aussi, le colza, avec un rendement moyen de seulement 29 quintaux par hectare, contre 33 Ă 35 rĂ©colte dĂ©cevante de cĂ©rĂ©ales en France, cinquiĂšme producteur mondial, va accroĂźtre un peu plus les tensions sur les prix. Les pluies abondantes ces derniers mois dans le nord de l'Europe, ajoutĂ©es aux sĂ©cheresses historiques en Australie et en Ukraine, ont fait chuter la production Australie, la rĂ©colte de cĂ©rĂ©ales est passĂ©e de 25 millions de tonnes Ă 10 millions. L'Ukraine a mis en place des quotas pour limiter ses exportations, qui ne devraient pas dĂ©passer 2,5 millions de tonnes cette annĂ©e, aprĂšs un pic de 6,5 millions en 2005. L'essor rapide de la production de biocarburants, qui diminue les surfaces cultivĂ©es consacrĂ©es Ă l'alimentation, commence aussi Ă se faire sentir, notamment en Allemagne et aux DES STOCKSLe Conseil international des cĂ©rĂ©ales CIC estimait, fin juillet, que la production mondiale de blĂ© ne dĂ©passerait pas 614 millions de tonnes en 2007. Ce chiffre devrait ĂȘtre revu Ă la baisse dans les prochaines semaines, alors que la consommation devrait atteindre 617 millions de tonnes. Depuis plusieurs annĂ©es, celle-ci progresse, notamment dans les pays Ă©mergents. Dans des pays comme l'Inde ou la Chine, l'Ă©lĂ©vation du niveau de vie modifie les prĂ©fĂ©rences alimentaires les classes moyennes adoptent les habitudes des consommateurs occidentaux, friands de cĂ©rĂ©ales. "Mais c'est surtout la hausse de la demande des pays du bassin mĂ©diterranĂ©en, notamment en Egypte et au Maroc, qui dope actuellement les cours", explique M. trois ans, la production mondiale de cĂ©rĂ©ales est infĂ©rieure Ă la consommation. Les stocks de blĂ© sont au plus bas depuis vingt-huit ans, selon le CIC. "Dans l'Union europĂ©enne, ils ne reprĂ©sentent plus que 2,5 mois de consommation", prĂ©cise Philippe Pinta, prĂ©sident de l'Association des producteurs de blĂ© et autres dĂ©sĂ©quilibre entre l'offre et la demande est tel que les prix flambent. Le "rendu Rouen", la rĂ©fĂ©rence du prix du blĂ© en France, a bondi de 86 % depuis un an, atteignant 229 euros. Et ce n'est peut-ĂȘtre pas fini."La tendance Ă la hausse devrait se poursuivre Ă moyen terme, mĂȘme si un repli passager est possible dans les prochains mois en raison des turbulences sur les marchĂ©s financiers", estime Rodolphe Roche, analyste chargĂ© des matiĂšres premiĂšres Ă la banque Schroders Ă flambĂ©e devrait inciter Bruxelles Ă rĂ©agir rapidement. Un Conseil europĂ©en des ministres de l'agriculture s'est tenu le 16 juillet. Les jachĂšres obligatoires, qui reprĂ©sentent 10 % des terres cultivĂ©es, seront supprimĂ©es lors de la prochaine campagne. Bruxelles estime que cette mesure devrait permettre de produire au moins 10 millions de tonnes de cĂ©rĂ©ales supplĂ©mentaires en Porier
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