ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir - Jean-David Morvan, David Evrard, Walter Pezzali. Poster un commentaire. Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires sont indiquĂ©s avec * Commentaire * Nom * E-mail * Site web . Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon
L yon, 1972. Simone Lagrange auparavant Simy Kadosche coule des jours heureux avec mari et enfants
 mĂȘme si elle est tourmentĂ©e par ses dĂ©mons hĂ©ritĂ©s de l’Holocauste. Lorsqu’elle apprend que les mĂ©dias cherchent Ă  rencontrer des tĂ©moins des exactions de Klaus Barbie, la machine Ă  souvenirs se met en marche. Son tortionnaire n’était pas son seul bourreau ; elle se souvient Ă  quel point le climat s’est rapidement dĂ©tĂ©riorĂ© lorsque les nazis se sont imposĂ©s dans l’Hexagone. À peine ĂągĂ©e de treize ans, elle fait preuve d’un courage hors du commun en s’engageant dans la RĂ©sistance. ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir constitue le premier tome d’une trilogie signĂ©e Jean David Morvan, au scĂ©nario, et David Evrard, au dessin, Ă  qui on doit dĂ©jĂ  Irena, une sĂ©rie en cinq volets prĂ©sentant une autre hĂ©roĂŻne de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. L’auteur adopte une approche trĂšs didactique. À travers les aventures d’une famille et de quelques personnages secondaires, notamment une maĂźtresse d’école et une orpheline, il dĂ©montre comment un monde peut facilement basculer. Les traits de personnalitĂ©s se polarisent, pour le meilleur comme pour le pire. Le portrait de la courageuse gagnerait toutefois Ă  ĂȘtre plus nuancĂ©, elle avait certainement des dĂ©fauts cette gamine dont l’assurance fait parfois place Ă  la tĂ©mĂ©ritĂ©. Le scĂ©nariste prend le temps d’expliquer les choses et n’hĂ©site pas Ă  interrompre la narration pour exposer les enjeux politiques susceptibles d’éclairer les Ă©vĂ©nements, par exemple les mouvements de troupes allemandes, l’armistice ratifiĂ© par Philippe PĂ©tain ou le parcours du meurtrier Ă  la fin des hostilitĂ©s. ConsidĂ©rations sociales, quotidien lyonnais et multiplication des Ă©poques, la trame est en apparence dĂ©cousue ; Jean David Morvan parvient nĂ©anmoins Ă  rendre l’ensemble fluide, alors que la grande et la petite Histoire se font Ă©cho. L’artiste privilĂ©gie pour sa part un style naĂŻf et enfantin, un peu en dĂ©calage avec le propos. Au premier abord, l’album semble destinĂ© aux jeunes, alors qu’il n’est vraisemblablement pas appropriĂ© de le mettre entre les mains d’un mĂŽme ĂągĂ© de moins d’une douzaine d’annĂ©es. Aussi, ses acteurs n’ont pas d’ñge. La protagoniste paraĂźt avoir six ans, alors qu’elle en a le double. Enfin, les occupants, souvent caricaturĂ©s avec d’immenses sourires cruels et des dents pointues se montrent plus ridicules que vraiment mĂ©chants, ce n’est probablement pas l’effet recherchĂ©. Bien que le rĂ©cit demeure touchant, le sujet Ă  un air de dĂ©jĂ -vu. S’il en croit les titres du prochain opus, Je refuse de n’ĂȘtre plus qu’un matricule tatouĂ© sur mon avant-bras et Quelqu’un qui caresse un chat, on ne peut pas imaginer qu’il puisse ĂȘtre mĂ©chant, le lecteur peut s’attendre Ă  ce que l’histoire porte davantage sur l’engagement de la survivante au sortir des camps de concentration et sur son spectaculaire tĂ©moignage lors du procĂšs du criminel qui affectionne les fĂ©lins domestiques.
SortieBD : Simone – ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. Lyon, 6 juin 1944. Alors que la famille Kadoshe se rĂ©jouit de l’annonce du dĂ©barquement des AlliĂ©s en Normandie, les PubliĂ© le 16/03/2013 Ă  0000 , mis Ă  jour Ă  1457 Le maire de Perpignan Jean-Marc Pujol a expliquĂ© vendredi les raisons qui le poussent Ă  refuser la cĂ©lĂ©bration nationale du cessez-le-feu en AlgĂ©rie. "Monsieur le ministre, je choisirai le mot d'ordre de la RĂ©sistance française 'ObĂ©ir c'est trahir, dĂ©sobĂ©ir c'est servir'. Je dĂ©sobĂ©irai en mettant en berne le drapeau de notre pays sur la façade de la mairie de Perpignan pour respecter la mĂ©moire de tous ceux qui sont morts aprĂšs le 19 mars 1962". C'est sur ces mots que Jean-Marc Pujol conclut la lettre qu'il a envoyĂ©e dĂ©but mars au ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux anciens combattants, Kader Arif. Dans la droite ligne de celle qu'il avait dĂ©jĂ  adressĂ©e en dĂ©cembre au prĂ©sident de la RĂ©publique, et qu'il commençait en empruntant au DĂ©serteur de Boris Vian le cĂ©lĂšbre "Monsieur le prĂ©sident, je vous fais une lettre
" Et vendredi Ă  l'occasion d'une confĂ©rence de presse, Jean-Marc Pujol a poursuivi le parallĂšle entre la guerre d'AlgĂ©rie et la 2de Guerre mondiale. "Le 19 mars 1962, c'est la dĂ©cision unilatĂ©rale de la France de cesser le feu en AlgĂ©rie. Ce n'est pas un armistice. On ne cĂ©lĂšbre pas le 10 juillet 1940, jour oĂč le Front populaire a votĂ© les pleins pouvoirs Ă  PĂ©tain. On ne cĂ©lĂšbre pas le jour oĂč l'on a baissĂ© les bras. C'est pourquoi j'ai l'impression qu'en dĂ©sobĂ©issant, je sers aussi mon pays", a-t-il dĂ©veloppĂ©. "C'est aprĂšs le 19 mars qu'il y a eu le plus d'exactions, d'enlĂšvements, sans compter que la France a abandonnĂ© les harkis, qui Ă©taient des soldats français. Demander de pavoiser le fronton des mairies, d'un point de vue intellectuel je ne peux l'accepter, et d'un point de vue politique encore moins". Mardi prochain, la municipalitĂ© ne participera donc Ă  aucune commĂ©moration. "J'ai demandĂ© par mesure de solidaritĂ© Ă  mon Ă©quipe qu'il n'y ait personne de la mairie", a encore prĂ©cisĂ© le maire, rejetant les accusations de ses opposants. "Cela fait 30 ans qu'on m'accuse d'Ă©lectoralisme en la matiĂšre. Je ne veux pas en rajouter. Je considĂšre que ce n'est pas la bonne date, mais je ne veux pas jeter l'anathĂšme". Quant Ă  la symbolique du drapeau en berne, jugĂ©e choquante par les anciens combattants de la Fnaca, le maire estime au contraire qu'il s'agit d'un geste de respect "Ă  la mĂ©moire de tous ceux qui sont morts pour la France en AlgĂ©rie, sans n'oublier personne".
MahatmaGandhi Zitat bedeutung? Hallo zusammen! Ich schreibe nĂ€chste Woche eine PrĂŒfung ĂŒber Mahatma Gandhi und muss sein Zitat erklĂ€ren können. Leider habe ich keinen Plan, was dieses Zitat bedeutet. Das Zitat lautet: Wenn ich verzweifelt bin sage ich mir dass in der Geschichte immer der Weg der Liebe und der Wahrheit gesiegt hatte.
- Simone, viens vite voir ! Ils parlent de la gestapo de Lyon sur la 2. tu es toute pĂąle, qu’est-ce qui t’arrive ? - Tu vois, ce type
 Il serait plus jeune
 Il serait en couleur
 On dirait celui qui m’a torturĂ©e. » 2 fĂ©vrier 1972, Ă  La Tronche, en IsĂšre, Simone Lagrange aperçoit Ă  la tĂ©lĂ©vision le visage d’un homme qu’elle semble reconnaĂźtre. Cet individu, le boucher de Lyon », serait le nazi qui l’aurait torturĂ© vingt-huit ans plus tĂŽt, 33 place Bellecour, Ă  Lyon. Elle a des doutes. Est-ce bien lui ? Il faudrait qu’elle le voit bouger pour en ĂȘtre certaine. Et qui est cette ombre qui se penche sur l’épaule de Simone et la pousse Ă  ne pas se replonger dans cette histoire qui ferait mal Ă  tout le monde? Simone va revivre son enfance depuis 1939 et se remĂ©morer les annĂ©es de guerre, l’occupation, les bombardements et ranimer ses souvenirs douloureux d’enfant juive dans la pĂ©riode la plus noire de l’histoire de l’humanitĂ©. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat AprĂšs la vie d’Irena Sendlerowa, David Evrard et Jean-David Morvan se penchent sur celle de Simone Lagrange, et par ricochet sur les exactions de Klaus Barbie. Au-delĂ  du drame de la dĂ©portation, les dĂ©gĂąts qu’a fait la guerre au sein mĂȘme des familles est mis en exergue au travers du personnage de Jeanne. Orpheline recueillie Ă  bras ouverts par la famille de Simone, elle passera du rĂŽle de victime Ă  celui de bourreau en devenant l’éminence grise des responsables de la gestapo. Simone Lagrange est nĂ©e Simy Kadosche. Elle deviendra l’un des tĂ©moins clĂ©s du procĂšs Barbie, mais ça, l’histoire le racontera certainement plus tard. EngagĂ©e trĂšs jeune dans la RĂ©sistance, elle sera la face opposĂ©e de Jeanne, des CaĂŻn et Abel de la Seconde Guerre mondiale. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat David Evrard montre une Simone dĂ©terminĂ©e et n’ayant pas froid aux yeux. C’est une rĂ©elle enfant de la rĂ©sistance. Jeanne est satanique et porte en elle l’injustice qu’elle a vĂ©cu d’avoir perdu ses parents. Quant Ă  Klaus Barbie, il porte en lui la fourberie des dirigeants nazis. Comment pourrait-on se mĂ©fier d’un brave homme qui caresse un chat ? Mais quand le regard de haine prend le dessus, le requin laisse apparaĂźtre ses dents acĂ©rĂ©es. Evrard a le pouvoir rare de rendre glacial un dessin ligne claire que l’on classerait tous publics. © Evrard, Morvan, Walter - GlĂ©nat Quand on parle de personnages aux pouvoirs exceptionnels, on pense Ă  tort aux hĂ©ros de fiction. Simone Lagrange rejoint Irena Sendlerowa et Madeleine Riffaud dans la sĂ©rie des super-hĂ©roĂŻnes de la vraie vie dont jean-David Morvan a entrepris de raconter le destin. Laurent Lafourcade SĂ©rie Simone Tome 1 - ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. Genre Drame historique ScĂ©nario Jean-David Morvan Dessins David Evrard Couleurs Walter Éditeur GlĂ©nat Nombre de pages 72 Prix 15,50 € ISBN 9782344043158 PubliĂ© le 11/05/2022.
ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. » Le slogan figurant sur les tracts de la RĂ©sistance dĂ©finit Ă  lui seul le caractĂšre de Simone Lagrange. NĂ©e
Tout sur Simone Evrard tome 1 Prix public 15,50 € Paru le 23 Mars 2022 Album BD de la SĂ©rie Simone Evrard Dessin David Evrard ScĂ©nario Jean-David Morvan Couleur Walter Editeur GLÉNAT Collection HORS COLLECTION GLÉNAT Genre Documentaire-EncyclopĂ©die Public Tous Publics EAN 9782344043158 Album BD en couleur, Couverture CartonnĂ©e En mm largeur 240, hauteur 320, Ă©paisseur 12 68 pages Ce qu'en dit l'Ă©diteur ..... En 1972, la tĂ©lĂ©vision affiche le portrait d’un vieil homme, recherchĂ© depuis la fin de la guerre, Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquĂ©e, avant de voir ressurgir un douloureux passĂ©. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturĂ©e, Ă  Lyon, Ă  partir du 6 juin 1944. Elle se souvient de la jeune fille qu’elle Ă©tait, du basculement de la France vers le rĂ©gime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupĂ©e. Elle se souvient de ses annĂ©es de rĂ©sistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s'appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celles de ses proches sont en danger. La dĂ©lation Ă©tait monnaie-courante mais personne ne pouvait s'attendre Ă  ce qu'ils soient dĂ©noncĂ©s par quelqu'un de si proche. Des libraires l'ont commentĂ© ..... La librairie ÇA VA BULLER FĂ©vrier 1972 Simone Lagrange, une mĂšre de ... Suite ... Les internautes ont commandĂ© avec ..... Le DĂ©jeuner sur l'Herbe T3 SĂ©rie Swan Albums Cauchemars Ex Machina SĂ©rie Cauchemars Ex Machina Albums Traquenard en Mer T12 SĂ©rie Tramp Albums Espoirs T1 SĂ©rie Druuna Au Commencement Albums The Last Detective SĂ©rie The Last Detective Albums La Nuit des Chasseurs T1 SĂ©rie Hurlevent CrĂ©ty Albums Scalps en SĂ©rie T3 SĂ©rie Wild West Lamontagne Albums Ginette SĂ©rie Ginette Albums Aldo et Rosa Quand l'AmitiĂ© Donne des Ailes SĂ©rie Aldo et Rosa Quand l'AmitiĂ© Donne des Ailes Albums HĂ©roĂŻques Animaux, VĂ©gĂ©taux, Humains SĂ©rie HĂ©roĂŻques Animaux, VĂ©gĂ©taux, Humains Albums L'avis des .... Pas encore de critiques, soyez le premier Ă  donner votre avis ! Cliquez ici pour mettre votre avis !!!!
ObĂ©irc’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir "Simone" Le destin hors du commun d'une rĂ©sistante. Simone passe devant le boucher de Lyon Une fois, 2 fois.
Le tome 1 de Simone, ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir est un album de Jean-David Morvan, David Evrard et Walter, Ă©ditĂ© par GlĂ©nat. 1972, la deuxiĂšme chaĂźne montre un homme Ă  la tĂ©lĂ©vision, un des visages de la Gestapo et lance un appel Ă  tĂ©moin. D’un seul coup, le sol s’écroule sous les jambes de Simone. Cet homme, c’est Klaus Barbie et elle le connaĂźt
 Il a Ă©tĂ© son tortionnaire Ă  Lyon en 1944
 Le passĂ© de Simone – alors surnommĂ©e Simy – refait surface et avec elle, toute son histoire ainsi que l’Histoire de la Seconde guerre mondiale. À l’heure oĂč j’écris ces mots, je n’ai pas pu m’empĂȘcher de faire un parallĂšle avec l’actualitĂ©. Les images que l’on retrouve des pages quinze Ă  dix-neuf semblent tout droit sorties des journaux tĂ©lĂ©visĂ©s de 2022. PassĂ© ce sentiment oppressant que l’Homme oublie trop vite l’Histoire du monde, je me plonge dans l’histoire de Simone et y dĂ©couvre une jeune fille au grand cƓur qui n’a jamais pliĂ©, malgrĂ© toutes les horreurs et les trahisons. AprĂšs la merveilleuse sĂ©rie IrĂ©na si vous ne l’avez pas lue, n’hĂ©sitez pas c’est une pĂ©pite !, Morvan, Evrard et Walter nous parlent une fois de plus d’une grande rĂ©sistante qui s’oppose Ă  toute rĂ©pression. Pas de concessions dans cette sĂ©rie et pourtant, elle sera accessible comme pour IrĂ©na Ă  partir du collĂšge en lecture accompagnĂ©e. Un devoir de mĂ©moire et un trĂšs bon outil pĂ©dagogique, cet album est une vĂ©ritable rĂ©ussite Ă  la hauteur d’IrĂ©na. J’ai hĂąte de lire la suite de cette sĂ©rie prĂ©vue en trois tomes IrĂ©na l’était aussi Ă  l’origine. ~ AprĂšs IrĂ©na GlĂ©nat , Madeleine Dupuis, Jean-David Morvan met, une fois de plus, une femme Ă  l’honneur et c’est pour moi un vĂ©ritable bonheur de dĂ©couvrir toutes ces femmes qui ont fait notre passĂ© et donc, notre prĂ©sent. Article postĂ© le samedi 07 mai 2022 par Yoann Debiais Simone, tome 1 ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir ScĂ©nariste Dessinateur David Evrard Coloriste Walter Editeur GlĂ©nat Prix 12,50 € Parution 08 avril 2022 ISBN 9791034757473 RĂ©sumĂ© de l’éditeur Le destin hors du commun d’une rĂ©sistante. En 1972, la tĂ©lĂ©vision affiche le portrait d’un vieil homme, recherchĂ© depuis la fin de la guerre Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquĂ©e, avant de voir ressurgir un douloureux passĂ©. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturĂ©e, Ă  Lyon, Ă  partir du 6 juin 1944
 Elle se souvient de la jeune fille qu’elle Ă©tait, du basculement de la France vers le rĂ©gime de Vichy, avant que la zone libre ne soit occupĂ©e. Elle se souvient de ses annĂ©es de rĂ©sistance, en tant qu’agent de liaison. Simone s’appelle alors Simy Kadosche, elle est juive et sait que sa vie et celles de ses proches sont en danger. La dĂ©lation Ă©tait monnaie-courante mais personne ne pouvait s’attendre Ă  ce qu’ils soient dĂ©noncĂ©s par quelqu’un de si proche. C’est lĂ , au siĂšge de la gestapo, qu’elle a croisĂ© la route du chef de la section V Le boucher de Lyon, Klaus Barbie. Triptyque historique qui revient sur l’histoire d’une rĂ©sistante française, dĂ©portĂ© Ă  Birkenau d’oĂč elle reviendra aprĂšs un parcours hallucinant, autant que sur le dĂ©roulement du procĂšs historique de Barbie dont elle fĂ»t l’un des tĂ©moins clĂ©. Simone raconte le parcours d’une femme dotĂ©e d’une volontĂ© d’acier mais aussi de rĂ©silience. Un biopic bouleversant, qui sait dĂ©crire l’indicible Ă  travers un langage visuel subtil – confirmant le talent des auteurs d’Irena – pour nous apprendre et nous Ă©mouvoir avec un coeur Ă©norme. À propos de l'auteur de cet article Yoann Debiais Yoann Debiais est un amoureux de la bande dessinĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es. Le temps et les rencontres lui ont permis de s'ouvrir Ă  des lectures plus humaines et plus profondes. Il partage sa passion sur Instagram sous le compte livressedesbulles. N'hĂ©sitez pas Ă  dĂ©couvrir son univers fait de partages. En savoir
Ledestin hors du commun d'une résistante. En 1972, la télévision affiche le portrait d'un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d'abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l'a torturée, à Lyon, à
22 aoĂ»t 2022 1 22 /08 /aoĂ»t /2022 2352 Le Tour du monde en 80 jours de Younn Locard et Jean-Michel Coblence - Une adaptation du roman de Jules Verne - Jules Verne, je peux adorer Le ChĂąteau des Carpathes mais aussi grogner Cinq semaines en ballon. Pour ne pas trop se mouiller, l’adaptation BD est une jolie alternative. A la suite d’un pari un peu fou, un Anglais, Phileas Fogg, dĂ©cide de faire le tour du monde en 80 jours seulement. Nous sommes en octobre 1872. Il y arrivera, il en est convaincu. Il embauche Passepartout, un domestique français dĂ©brouillard et polyvalent et ils partent de Londres en bateau, passent par le Port de Suez pour arriver en Inde mĂȘme pas 20 jours plus tard. Si le voyage s’est fait jusque lĂ  sans encombres, Fogg est poursuivi par Fix, un dĂ©tective, persuadĂ© que Fogg est un grand voleur. Fogg et Passepartout prennent le train mais le chemin de fer n’est pas achevĂ©, il faut donc poursuivre le voyage
 Ă  dos d’élĂ©phant. C’est Ă  ce moment-lĂ  que notre cĂ©lĂšbre aventurier sauve une femme promise au sacrifice par des brahmanes. Elle accompagnera les deux hommes jusqu’à la fin. Hong-Kong. Le Japon. AprĂšs quelques tempĂȘtes et typhon, la perte de Passepartout et les retrouvailles, la dangereuse traversĂ©e des Etats-Unis avec ses bisons et ses Sioux, Fogg prend la place d’un capitaine de bateau pour la derniĂšre traversĂ©e entre New York et Liverpool. J’ai beaucoup aimĂ© cet album qui donne envie de lire le roman. Si le personnage de Fogg est agaçant au dĂ©but il n’a aucun mĂ©rite Ă  part ĂȘtre riche, c’est son sous-fifre qui fait tout, et il reste enfermĂ© dans sa cabine ou passe son temps Ă  jouer au whist, il montre ensuite des qualitĂ©s telles que la gĂ©nĂ©rositĂ©, la fidĂ©litĂ© et l’honnĂȘtetĂ©. Son assurance et son calme implacable sont drĂŽles. La rencontre d’autres peuples et cultures et la dĂ©couverte d’autres horizons se fait presque toujours dans un climat de tolĂ©rance, Ă©tonnant pour cette fin de XIXe siĂšcle. Les dessins rendent justice Ă  la beautĂ© et Ă  la variĂ©tĂ© des paysages traversĂ©s ; c’est un album qui se lit donc facilement et dont la lecture est trĂšs agrĂ©able. A mettre entre toutes les mains. Published by Violette - dans Lectures - BD 13 aoĂ»t 2022 6 13 /08 /aoĂ»t /2022 2025 DerriĂšre le rideau de Sara del Giudice YaĂ«l, la narratrice, vit une existence heureuse en Provence, en 1938. Sa tranquillitĂ© est troublĂ©e par la dĂ©couverte de son pĂšre cachĂ© derriĂšre un grand rideau vert et une jeune femme blonde, et complĂštement chamboulĂ©e, quelques mois plus tard, par la mort de sa mĂšre. Proche et complice de sa petite sƓur Emilie, YaĂ«l voit d’un mauvais Ɠil l’arrivĂ©e Ă  la maison d’OphĂ©lie, la jeune femme blonde du rideau. Le pĂšre et OphĂ©lie ne tardent pas Ă  se marier. En 1939, ĂȘtre juif pose de plus en plus problĂšme. Or, les deux filles sont juives par leur mĂšre mais leur pĂšre est goy
 elles sont elles-mĂȘmes un peu perdues d’autant que la premiĂšre loi promulguĂ©e par le rĂ©gime de Vichy ne les dĂ©signe pas comme Ă©tant juives mais le second statut des Juifs de juin 41 contraint leur pĂšre Ă  les dĂ©clarer comme telles. Comme on le sait, la chasse aux Juifs » est ouverte et ce grand rideau vert va Ă©galement servir Ă  cacher les deux sƓurs. Je l’ai maladroitement rĂ©sumĂ©e mais cette BD est une belle rĂ©ussite tant pour le scĂ©nario qui fait monter la tension au fil des pages que pour le graphisme que j’ai vraiment beaucoup aimĂ©, les traits simples font mouche, les couleurs pastel renvoient Ă  cette Ă©poque rĂ©volue tout en douceur. La subtilitĂ© et la sobriĂ©tĂ© sont parfois plus efficaces que la violence. Si le sujet a Ă©tĂ© maintes fois traitĂ© et n’est pas sans rappeler Le Journal d’Anne Frank, le rideau qui constitue le fil directeur du rĂ©cit apporte une originalitĂ© intĂ©ressant car il appuie encore un peu plus sur l’innocence de ces deux enfants. Le rĂ©sultat une Ɠuvre touchante et sensible, tout Ă  fait appropriĂ©e Ă  de jeunes ados, la BD est d’ailleurs accompagnĂ©e d’un instructif glossaire. Published by Violette - dans Lectures - BD 31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 2024 Les Oiseaux ne se retournent pas de Nadia NakhlĂ© En temps de guerre, Amel doit quitter ceux qui restent de sa famille, ses grands-parents, pour survivre, elle va suivre la famille Hudhad et devenir Nina ». Elle accepte de se taire, ne parle ni de sa maison, ni de sa religion, ni de sa vĂ©ritable identitĂ©. Le voyage vers l’inconnu commence le bus, les longues marches Ă  pied, le camp. Nina perd la famille qui l’a acceptĂ©e en son sein et se retrouve seule. Elle croise le chemin de Bacem, un jeune homme joueur de oud et surtout dĂ©serteur, qui veut vibrer loin des canons. Au son de la musique qui les accompagne, les deux ĂȘtres perdus se lient d’amitiĂ©, l’un devient le guide de l’autre, ils se promettent soutien et protection et font un bout de route ensemble. Mais l’heure de la traversĂ©e approche et c’est Paris que les deux veulent rejoindre avec l’espoir d’un eldorado oĂč ils trouveront enfin la paix. Mais Nina va encore une fois devoir lutter seule. Quelle belle dĂ©couverte que cet album onirique, bouleversant et envoĂ»tant ! J’ai tournĂ© les pages de plus en plus Ă©mue, de plus en plus charmĂ©e Ă  la fois par la beautĂ© des images mais autant par le sort de ces exilĂ©s que par le traitement de l’intrigue tout en douceur et en force Ă  la fois. La musique est le fil directeur de l’Ɠuvre qui dĂ©tient elle-mĂȘme une sorte d’aura musicale et magique. Noir et blanc cĂŽtoient une Ă©tincelle de couleur unique pour la plupart des cases, les volutes et courbes nous emmĂšnent loin de notre quotidien, en compagnie de rĂ©fugiĂ©s qui sont de vĂ©ritables hĂ©ros. Ce sont aussi des histoires de rencontres, belles ou mauvaises, qui forgent un ĂȘtre ; des histoires de confiance et de dignitĂ©, des mots de poĂšme persan et de paroles de chanson orientale. Une trĂšs belle parenthĂšse. Les oiseaux ne se retournent pas. Ils partent. ExilĂ©s au cƓur lĂ©ger, Âmes vagabondes, Qui filent Ă  travers les ombres. Ils partent. NaufragĂ©s du ciel, Que le vent accompagne, Gonflant les ailes. Ils partent. Avant de revenir Ă  toi. L’enfant qui observe, A la porte de leur royaume. Ils murmurent Viens ! L’aube attend. » De belles citations comme celle-ci Ă©maillent l’album Vous avez des ailes. Apprenez Ă  les utiliser et envolez-vous. » DjalĂąl Ad-DĂźn RĂ»mi Published by Violette - dans Lectures - BD 17 juillet 2022 7 17 /07 /juillet /2022 2346 Simone de Morvan, Evrard et Walter ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. En fĂ©vrier 1972, Simone prĂ©pare des crĂȘpes pour sa famille et dĂ©couvre, sur l’écran du tĂ©lĂ©viseur, l’homme qui l’a torturĂ©e Ă  Lyon, en juin 1944. Les souvenirs ressurgissent petite fille juive, Simone vivait heureuse au sein d’une famille aisĂ©e, Ă  Lyon. Le Blitzkrieg contraint la population Ă  s’exiler et la famille Kadosche recueille ainsi une petite orpheline nommĂ©e Jeanne. Le premier acte de rĂ©sistance de Simone est de cracher au visage de son institutrice alors que ses parents l’ont maintes fois aidĂ©e financiĂšrement parlant, aprĂšs le dĂ©but de la guerre, elle retourne sa veste et se plaĂźt Ă  asperger les Ă©lĂšves juives d’insecticide et de les humilier au quotidien. Simone continuera son combat en distribuant des tracts rĂ©sistants ou en aidant des rĂ©fugiĂ©s de la zone occupĂ©e. Interdictions, restrictions et discriminations envers les Juifs prennent l’ampleur qu’on connaĂźt et Jeanne s’avĂšre ĂȘtre une garce collabo qui finit par dĂ©noncer la famille Kadosche auprĂšs de son nouvel amant nazi. Simone est arrĂȘtĂ©e et torturĂ©e par celui dont elle ne dĂ©couvrira le nom que dans les annĂ©es 70 il s’agit de Klaus Barbie. Simone finira Ă  Auschwitz avec sa famille, elle sera une des seules Ă  en rĂ©chapper. Les recommandations de ma bibliothĂ©caire sont toujours judicieuses, j’ai failli ne pas emprunter cette BD parce qu’il s’agit d’un premier tome d’une sĂ©rie mais la lecture vaut le dĂ©tour. MĂȘme si suite il y aura, l’album constitue quand mĂȘme une certaine unitĂ©. L’intrigue est Ă©videmment passionnante et la jeunesse de Simone Ă©difiante et admirable. LA BD met aussi en lumiĂšre le parcours de ce monstre qu’est Klaus Barbie, la chance et les protections de la CIA notamment dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ©. Le traitement du personnage de Simone est intĂ©ressant, elle semble plus traumatisĂ©e par la trahison de cette Jeanne qu’elle considĂ©rait comme son amie que par Klaus Barbie qui se fait tout petit en face d’elle, en fin d’album, dans un dialogue fictif rĂ©ussi. La BD peut ĂȘtre lue par des grands enfants ou des ados qui pourront en apprendre beaucoup sur l’Occupation lyonnaise et le mouvement de rĂ©sistance. Le dessinateur David Evrad a dĂ©jĂ  collaborĂ© avec Morvan pour une autre sĂ©rie sur la 2Ăšme guerre mondiale, Irena. Published by Violette - dans Lectures - BD 8 juillet 2022 5 08 /07 /juillet /2022 1816 Noire – la vie mĂ©connue de Claudette Colvin d’Emilie Plateau D’aprĂšs Tania de Montaigne Claudette est une jeune Noire qui a grandi en Alabama dans les annĂ©es 50 Ă  l’heure oĂč la sĂ©grĂ©gation vivait encore ses heures de pauvre gloire
 Un jour de mars 1955, dans le bus, elle refuse de se lever pour cĂ©der la place Ă  une femme blanche. A 15 ans. La police est appelĂ©e, les flics malmĂšnent Claudette et elle est accusĂ©e de troubles Ă  l’ordre public, d’agression Ă  l’égard d’un policier lors de son arrestation et d’avoir violĂ© les lois de la ville en refusant de cĂ©der son siĂšge. » Cette histoire vous rappelle quelque chose ? Mais c’est bien Claudette une des premiĂšres femmes noires Ă  avoir rĂ©sistĂ©, Rosa Parks est venue plus tard, en dĂ©cembre 1955. Pourquoi n’a-t-on retenu que le nom de Rosa Parks ? Parce que Claudette est tombĂ©e enceinte quelques mois plus tard d’un homme blanc, en plus ! et que les leaders noirs ont prĂ©fĂ©rĂ© taire son histoire au profit de celle de Rosa Parks considĂ©rĂ©e comme dĂ©vote, intĂšgre et trĂšs religieuse. Ça passait mieux. J’ai beaucoup aimĂ© cette lecture mĂȘme si son point fort constitue aussi son point faible schĂ©matiser. Les dessins sont simples, clairs, nets et prĂ©cis
 et parfois trop simples au point de confondre les personnages ou de presque tomber dans la caricature. Mais l’histoire est Ă©videmment touchante et doit ĂȘtre connue du plus grand nombre. Être noir et ĂȘtre femme, c’est la double peine c’est Martin Luther King et trois leaders noirs et blancs qui posent devant un bus, alors qu’elles Ă©taient au moins quatre plaignantes qu’on a voulu laisser dans l’ombre. Claudette a Ă©tĂ© sacrifiĂ©e et est tombĂ©e dans l’anonymat. Elle souhaitait devenir avocat, elle a Ă©tĂ© aide-soignante toute sa vie, rejetĂ©e parce qu’elle avait un enfant trop clair. On a attribuĂ© son nom Ă  une rue mais attention, une toute petite rue misĂ©rable de Montgomery. Je me permets de mettre sa photo ci-dessous, maigre hommage
 Petite question n’y a-t-il que des femmes autrices qui s’intĂ©ressent Ă  ces hĂ©roĂŻnes mĂ©connues au parcours courageux ? Je dis ça parce que j’avais d’abord lu Emile » pour le prĂ©nom de l’auteur avant de me dire Ben, non, Emilie », Ă©videmment, Ă©videmment, c’est une femme
 ». La BD est une adaptation du livre de Tania de Montaigne, animatrice et Ă©crivaine. Bonnes vacances aux concernĂ©es, bel Ă©tĂ© Ă  toutes et tous ! Published by Violette - dans Lectures - BD 27 juin 2022 1 27 /06 /juin /2022 1735 Frenchman de Patrick Prugne J’ai une PAL BD peau de chagrin mais cet album s’y trouve depuis de annĂ©es je ne sais comment il a atterri chez moi. Une belle idĂ©e de le dĂ©poussiĂ©rer. En 1803, dans un petit village normand, les sergents recruteurs tirent au sort les hommes qui iront rejoindre l’armĂ©e afin de pacifier le territoire de la Louisiane, cĂ©dĂ© depuis peu par le Consul Bonaparte aux Etats-Unis. Le jeune Alban Labiche est exemptĂ© mais sa sƓur, AngĂšle, est malheureuse parce son amant, Louis de Mauge, issu de la noblesse, doit partir. Finalement, le pĂšre de Louis achĂšte la permission de son fils en Ă©change du dĂ©part d’Alban. Louis ne supportant pas cette injustice et voulant contenter son amante part en Louisiane retrouver Alban. Le mĂȘme Alban dont la tĂȘte est mise Ă  prix Ă  peine arrivĂ© sur le sol amĂ©ricain pour avoir dĂ©fendu un Noir. Un mystĂ©rieux inconnu qui s’avĂšre ĂȘtre Toussaint Charbonneau, un trappeur français qui a rĂ©ellement existĂ©, l’emmĂšne avec lui. La course poursuite promĂšne le lecteur Ă  travers les vastes Ă©tendues du pays, Ă  la rencontre des squaws et des bisons, mĂȘme hĂ©las aussi des prĂ©jugĂ©s et des discriminations, de la haine bestiale que vouent certains hommes aux Indiens. De facture assez classique, cette BD m’a intĂ©ressĂ©e et beaucoup plu. Le dĂ©paysement est garanti grĂące aux magnifiques dessins de l’artiste, les aquarelles sont sublimes et magnifient ces paysages grandioses. Peut-ĂȘtre que certains personnages passent trop rapidement sans qu’on ait le temps de s’attacher Ă  eux mais le bilan est positif pour une BD que j’ai boudĂ©e toutes ces annĂ©es
 Un intĂ©ressant carnet de croquis permet de comprendre la genĂšse de l’Ɠuvre et de prolonger le voyage. Un vautour protecteur Ce vautour sera souvent ton meilleur ami dans ces contrĂ©es ! Aie toujours un Ɠil sur lui ! Il te prĂ©viendra de bien des dangers ! » Published by Violette - dans Lectures - BD 13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 2017 Comme une grande de MaĂ«lle Reat Un entretien d’embauche est l’occasion, pour une jeune femme de se projeter dans son passĂ© et de s’interroger sur son identitĂ©. Pensez-vous avoir l’esprit d’équipe ? », Marie se revoit en tant qu’ado, prise entre les disputes de ses parents et son unique amie, Amandine. Pourquoi vous plutĂŽt qu’un autre candidat ? », Marie est une jeune femme Ă  prĂ©sent qui vit seule avec sa mĂšre et qui a vu Amandine partir Ă  New York. Suit une rencontre toxique, une belle femme sĂ©duit Marie, se conduit comme un parfait salaud avant de l’envoyer sur les roses. Enfin, Marie retrouve Amandine, diffĂ©rente et pourtant la mĂȘme. Si j’ai trouvĂ© l’album trĂšs rĂ©ussi, un air de dĂ©jĂ  lu m’a poursuivie pendant toute ma lecture et j’ai bien peur de ne pas garder un souvenir impĂ©rissable de cette BD. Je n’ai cependant pas grand-chose Ă  lui reprocher, le rĂ©cit d’apprentissage reprend les moments-clĂ©s d’une adolescence pas aussi banale qu’il n’y semble et les dessins, simples et efficaces, respirent eux aussi une sincĂ©ritĂ© bienvenue. Rien de transcendant, pour rĂ©sumer, mais un bon moment de lecture. Published by Violette - dans Lectures - BD 2 juin 2022 4 02 /06 /juin /2022 1614 Nous Ă©tions les ennemis de George Takei, Steven Scott, Justin Eisinger et Harmony Becker On connaĂźt le visage de George Takei mĂȘme moi qui suis une piĂštre cinĂ©phile pour avoir interprĂ©tĂ© le rĂŽle du lieutenant Sulu dans Star Trek. Il raconte ici son enfance et, par la mĂȘme occasion, un pan de l’histoire nippo-amĂ©ricaine sans doute trop vite oubliĂ©. Quand George est un petit garçon et qu’il vit paisiblement avec ses parents et ses frĂšres et sƓur Ă  Los Angeles oĂč il est nĂ©, toute la famille se voit sommĂ©e de quitter la maison. Ils seront tous transfĂ©rĂ©s dans un premier temps dans les Ă©curies d’un hippodrome. Pourquoi ? ils sont d’origine japonaise mais les enfants sont tous nĂ©s sur le sol amĂ©ricain et les forces navales nippones viennent d’attaquer Pearl Harbor en ce mois de dĂ©cembre 1941. Ordre est donner d’arrĂȘter tous les immigrĂ©s japonais. AprĂšs un sĂ©jour dans les Ă©curies, la famille est menĂ©e dans l’Arkansas, au camp d’internement de Rohwer. 33 blocs, des miradors, des barbelĂ©s et jusqu’à 8500 Nippo-AmĂ©ricains entassĂ©s dans des baraques Ă  la chaleur insupportable et aux cloisons archi fines. La famille de George s’est adaptĂ©e comme elle a pu, la mĂšre a emportĂ© avec elle sa machine Ă  coudre pour fabriquer des vĂȘtements dĂ©cents, le pĂšre a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© chef de bloc », une sorte de mĂ©diateur entre les diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations qui a permis Ă  des familles entiĂšres de gagner un peu de dignitĂ©. George a grandi lĂ , Ă©merveillĂ© par la neige, par une escapade en dehors du camp pour voir des animaux de la ferme, plus tard par des films projetĂ©s au rĂ©fectoire. C’est seulement en mars 1946 que la famille parvient Ă  quitter le camp, Ă  rejoindre Los Angeles pour d’abord vivre dans un hĂŽtel infect. Un racisme antinippon perdure et le petit George doit subir des injustices provenant de sa maĂźtresse d’école. Il grandit et arrive Ă  bout d’études de théùtre avant de faire la carriĂšre qu’on lui connaĂźt. On appelle Issei ceux qui avaient quittĂ© le Japon pour s’installer aux Etats-Unis, Nisei, leurs enfants nĂ©s en AmĂ©rique et Sansei, les enfants de Nisei. Tous Ă©taient punis » de la mĂȘme maniĂšre injuste et tyrannique. Les amalgames me laissent encore une fois sceptiques comment en vouloir Ă  des Japonais nĂ©s en AmĂ©rique pour une guerre dĂ©clenchĂ©e Ă  des milliers de kilomĂštres ? C’est de la bĂȘtise Ă  l’état pur. Tant mieux si la notoriĂ©tĂ© internationale de l’acteur a permis de faire connaĂźtre ces Ă©vĂ©nements historiques dont les Etats-Unis n’ont pas Ă  ĂȘtre fiers. J’ai beaucoup aimĂ© cette lecture intĂ©ressante, les longues discussions aprĂšs le dĂźner entre le pĂšre et le fils m’ont beaucoup touchĂ©e, c’est ce qui a permis Ă  George de devenir l’homme qu’il est. Les dessins sont Ă  la fois originaux tout en restant simples. C’est Ă  lire ! La mĂšre de famille tente d’agrĂ©menter le voyage vers le camp J’ai des souvenirs Ă©mus de son merveilleux sac de friandises, qui a fait de ce voyage un pĂ©riple inoubliable. Elle avait gĂ©nĂ©reusement truffĂ© son petit sac de voyage de cadeaux pour nous. Contribuant Ă  forger deux expĂ©riences diamĂ©tralement opposĂ©es la premiĂšre, une aventure pleine de dĂ©couverte et la seconde, un trajet angoissant vers un inconnu terrifiant. » Published by Violette - dans Lectures - BD 23 mai 2022 1 23 /05 /mai /2022 2005 Le Jardin, Paris de GaĂ«lle Geniller Je me fĂ©licite parfois d’avoir du flair. J’ai d’abord Ă©tĂ© attirĂ©e par la couverture de cette BD, puis par ses dessins. Belle pioche ! Paris, les annĂ©es 20. Rose s’apprĂȘte Ă  entrer sur scĂšne. Pour la premiĂšre fois, dans une de ces nuits parisiennes enivrantes ». Pour danser. C’est une rĂ©ussite, les applaudissements sont nombreux et chaleureux. Les autres danseuses et la mĂšre de Rose sont toutes fiĂšres de cette premiĂšre prestation. Rose est un jeune garçon. Il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans ce cabaret parisien entourĂ© de femmes. Depuis tout petit, il aime revĂȘtir des habits fĂ©minins, ça ne lui pose aucun problĂšme, pas plus qu’à sa mĂšre, tenanciĂšre de ce Jardin » oĂč les artistes portent toutes des noms de fleurs. DĂšs sa premiĂšre prestation, Rose attire l’attention. Un admirateur assidu va forcer l’interdit et se prĂ©senter Ă  Rose dans sa loge. Il s’agit d’AimĂ©, un riche homme solitaire qui va prendre le garçon sous son aile. A la suite de ce rĂ©sumĂ©, vous vous attendiez sans doute Ă  lire que cet AimĂ© deviendrait l’amant de Rose, peut-ĂȘtre qu’il abuserait de son innocence, que Rose serait moquĂ© pour son androgynie. Rien de tout ça. LĂ  est justement toute la force de ce magnifique album. Sans ĂȘtre miĂšvre, les personnages Ă©voluent avec naturel dans un monde oĂč on peut s’habiller en femme quand on est un garçon, oĂč peut passer l’étĂ© avec un homme deux fois plus ĂągĂ© sans qu’il y ait anguille sous roche. Ni quolibets ni moqueries, ni ambiguĂŻtĂ© ni discrimination. Et c’est dĂ©licieux. Cette ode Ă  la tolĂ©rance, Ă  la simplicitĂ© et Ă  la bienveillance revĂȘt des charmes rares et le contexte des annĂ©es 20 renforce cette dĂ©licatesse et cette Ă©lĂ©gance. J’ai Ă©tĂ© sĂ©duite du dĂ©but Ă  la fin tant pour le fond que pour la forme, l’histoire frĂŽle le conte dans un univers oĂč les contraintes et les faux-semblants n’existent pas ou si peu. Que c’est bon ! ∞ COUP DE CƒUR ∞ La premiĂšre rencontre entre AimĂ© et Rose Je souhaitais vous dire de vive voix que je vous trouve incroyable. Je n'ai pas encore trouvĂ© tous les mots pour vous exprimer pour que je ressens lorsque je vous regarde danser, mais si vous me permettez de venir vous admirer encore longtemps, je les trouverai. » Published by Violette - dans Lectures - BD 12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 1356 Comme par hasard de Cyril Bonin Paris, 1909. Victor Nimas est comptable, il adore les chiffres qui lui procurent une immense satisfaction et lui permettent de penser que le hasard n’existe pas. La suite des Ă©vĂ©nements risque fort de contredire ses principes. Un jour, il trouve un billet par terre pour un spectacle de danse, n’ayant rien de mieux Ă  faire, il se rend au théùtre du ChĂątelet, voir les Ballets russes. LĂ -bas, il tombe amoureux de la danseuse. Au retour, il perd ses clĂ©s, est obligĂ© de dormir sur un banc et tombe malade le lendemain. Son mĂ©decin lui ordonne d’aller se faire soigner aux thermes de Baden-Baden et, alors qu’il se rend au casino par curiositĂ©, en pleine rĂ©flexion quant aux probabilitĂ©s qui existent de gagner, il retrouve sa belle danseuse nommĂ©e Tania. Elle et lui entament la conversation et elle se confie obligĂ©e de se marier Ă  un baron qu’elle n’aime, elle sauvera ainsi son oncle – son unique famille – de la ruine. Au sortir de cette discussion, Victor se sent attirĂ© par le casino et, contre toute attente, gagne une Ă©norme somme d’argent qui pourrait faire annuler le mariage de Tania et du baron. Malheureusement, il ne retrouve pas la femme aimĂ©e. J’ai pris beaucoup de plaisir Ă  lire cette BD Ă  la fois pour son intrigue dĂ©but XXe siĂšcle, cette histoire d’argent et d’amour, cette ascension imprĂ©visible ; mais j’ai aussi aimĂ© les dessins de Bonin, ce trait Ă©lĂ©gant, ces regards qui en disent long, ces jeux d’ombre et de lumiĂšre, cette utilisation subtile des couleurs, ces personnages qui nous permettent ce magnifique retour en arriĂšre. Rien Ă  redire, ou plutĂŽt si, rajoutez Ă  ces belles qualitĂ©s, l’irruption d’un chat, gentleman malicieux qui est le fruit de l’imagination de notre Victor et qui Ă  la fois une sorte de censeur et de directeur de conscience du hĂ©ros. A dĂ©couvrir ! Le hasard, c’est l’imprĂ©vu et c’est justement ce qui fait que l’on est libre
 car si tout dans l’univers obĂ©issait Ă  des lois, vous-mĂȘme, qui en faites partie, ne seriez qu’un pantin sans volontĂ© propre obĂ©issant Ă  ces mĂȘmes lois. » Le hasard, c’est ce qui fait que les choses arrivent, mĂȘme les choses les plus improbables. C’est ce qui fait que ce monde existe, car ce monde est lui aussi improbable. » Chambre obscure du mĂȘme auteur. J'ai une question pour les spĂ©cialistes de Cyril Bonin est-ce vraiment son Ă©poque de prĂ©dilection, le dĂ©but du XXĂš siĂšcle ? Published by Violette - dans Lectures - BD
ObĂ©irc’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. L’histoire de Simone Lagrange, torturĂ©e en 1944 par Klaus Barbie Ă  Lyon. Un travail de mĂ©moire adaptĂ© Ă  un jeune lectorat. En 1972, le visage d’un vieil homme recherchĂ© depuis la fin de la guerre apparaĂźt sur l’écran de tĂ©lĂ©vision, suivi d’un appel Ă  tĂ©moins. Ce visage
Vues 444 Un chef qui dĂ©fend la santĂ© de ses troupes c’est devenu peu certains diront que le site est un site complotiste ». En attendant la fin de la foire observons ce qui se passe dans la rĂ©alitĂ© du terrain et ça nous donnera une idĂ©e plus prĂ©cise de la crĂ©dibilitĂ© ou non de ce site qui semble bien introduit auprĂšs de l’armĂ©e amĂ©ricaine. Les Marines et les ArmĂ©es dĂ©fient le Gouvernement Fantoche de Biden en refusant les Vaccins Obligatoires Le gĂ©nĂ©ral du corps des Marines et prĂ©sident par intĂ©rim du chef d’état-major interarmĂ©es, David H. Berger, a amplifiĂ© sa rhĂ©torique contre les vaccinations obligatoires aprĂšs que le porte-parole du Pentagone, John Kirby, et le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense, Lloyd Austin, ont annoncĂ© que tout le personnel militaire devait immĂ©diatement commencer Ă  recevoir le vaccin Covid-19. Cet ordre controversĂ© est intervenu quelques jours aprĂšs que la Food & Drug Administration FDA, un organisme corrompu, a donnĂ© son approbation au vaccin de Pfizer. Bien que cela dĂ©passe le cadre de cet article, Michael Baxter examine les preuves que Pfizer a versĂ© d’énormes sommes d’argent Ă  la FDA en Ă©change de l’approbation d’un mĂ©dicament qui a Ă©tĂ© peu testĂ© et qui a suscitĂ© un vif dĂ©bat sur sa sĂ©curitĂ© et son efficacitĂ©. Comme RRN l’a rapportĂ© le 10 aoĂ»t, le gĂ©nĂ©ral Berger et le secrĂ©taire Ă  la dĂ©fense se sont affrontĂ©s sur des opinions trĂšs diffĂ©rentes sur la question de savoir si une administration illĂ©gitime a le pouvoir d’imposer des mandats de type draconien qui pourraient potentiellement mettre en danger les forces de combat amĂ©ricaines. Austin avait dĂ©clarĂ© qu’il ne rĂ©pondait qu’à Kamala Harris et Joe Biden, et le gĂ©nĂ©ral Berger l’avait accusĂ© de vendre son Ăąme au diable » pour la popularitĂ©. Le gĂ©nĂ©ral Berger avait ajoutĂ© qu’il rĂ©sisterait par la force Ă  toute tentative d’inoculer illĂ©galement ses Marines. L’hostilitĂ© entre les deux hommes s’est intensifiĂ©e mercredi matin lorsque Kirby, rĂ©pondant Ă  des questions lors d’un point de presse sur l’Afghanistan, a mentionnĂ© avec dĂ©sinvolture que les vaccinations obligatoires commenceraient immĂ©diatement. Une source du bureau du gĂ©nĂ©ral Berger a dĂ©clarĂ© Ă  Michael Baxter que son bureau avait reçu un mĂ©mo quelques minutes aprĂšs la fin du briefing. Ce mĂ©mo indiquait que des membres du personnel de service actif du pays, dont Marines, avaient refusĂ© la vaccination. À titre de comparaison, ces chiffres reprĂ©sentent 59 % – une majoritĂ© – de l’ensemble du pays et 86 % du corps des Marines. En outre, le mĂ©mo affirme qu’aucun soldat ne se verra accorder une dĂ©rogation, indĂ©pendamment de son Ă©tat de santĂ© ou de son appartenance religieuse. Si un homme ou une femme est en assez bonne santĂ© pour servir dans les forces armĂ©es, il/elle est en assez bonne santĂ© pour recevoir une vaccination Covid-19 » et Nous ne pouvons tolĂ©rer que les forces armĂ©es refusent le vaccin en raison d’un conflit avec les croyances religieuses. Tout le personnel militaire amĂ©ricain sera vaccinĂ©, Ă  partir de maintenant », sont les mots portant la signature de Lloyd Austin. Selon notre source, le gĂ©nĂ©ral Berger a tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  Austin et n’a prononcĂ© que deux mots – c’est terminĂ© » – avant de passer le mĂ©mo Ă  la dĂ©chiqueteuse. Il insiste sur le fait que la position de Berger sur les vaccinations obligatoires est inchangĂ©e. Berger a app lĂ© d’autres officiers militaires de haut rang juste aprĂšs avoir vu le mĂ©mo. Il Ă©tait livide », dit notre source. J’ai entendu Berger dire qu’il ne tolĂ©rerait pas cela et qu’il rassemblerait tous les moyens Ă  sa disposition pour empĂȘcher les vaccinations obligatoires dans l’armĂ©e. D’habitude, il est si bien disposĂ©. Je n’ai jamais vu une telle rage chez lui », a dĂ©clarĂ© notre source. Le gĂ©nĂ©ral Berger ne reconnaĂźt pas l’administration Biden. Il sait que le pouvoir a Ă©tĂ© illĂ©galement usurpĂ©, et l’élection volĂ©e. Il pense que les vaccins nĂ©cessitent beaucoup plus de tests, et qu’il est inconstitutionnel et immoral d’utiliser des mĂ©dicaments douteux sur des troupes en parfaite santĂ©. Il est prĂȘt Ă  se battre pour cela », ajoute notre source. Il affirme que le gĂ©nĂ©ral Berger a le soutien de la plupart des chefs d’état-major interarmĂ©es, y compris le chef de l’armĂ©e de terre, le gĂ©nĂ©ral James C. McConville, le chef de l’armĂ©e de l’air, le gĂ©nĂ©ral Charles Q. Brown, et le chef des opĂ©rations navales, Michael M. Gilday, qui sont tous nommĂ©s par Trump et qui ont tous jurĂ© de dĂ©poser Kamala Harris et Joe Bide, en toute hĂąte. Par Michael Baxter le 25 aoĂ»t 2021 Source Changera
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Cest lĂ , au siĂšge de la gestapo, qu’elle a croisĂ© la route du chef de la section V : Le boucher de Lyon, Klaus Barbie. ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir est le volume 1 de la sĂ©rie Simone par David Evrard / E411, Walter et Jean David Morvan, paru en 2022.
Prix public 14,95 € Paru le 18 Mai 2022 Album BD de la SĂ©rie Jesse James Dessin Christophe Regnault ScĂ©narios Dobbs , Christophe Regnault Couleur Christophe Regnault Editeur GLÉNAT - FAYARD Collection LA VÉRITABLE HISTOIRE DU FAR-WEST Genre Documentaire-EncyclopĂ©die Public Ados-Adultes EAN 9782344038482 Album BD en couleur, Couverture CartonnĂ©e En mm largeur 240, hauteur 320, Ă©paisseur 10 56 pages Ce qu'en dit l'Ă©diteur ..... Missouri, 1863. En pleine guerre de SĂ©cession, la ferme des James est saccagĂ©e par une patrouille nordiste. Leur brutalitĂ© marque au fer rouge le jeune Jesse, qui n’aspire plus qu’à se venger. Fervent partisan de la cause du Sud, il rejoint les Bushwackers de Bloody Bill Anderson dans leur guĂ©rilla meurtriĂšre, apprenant Ă  piller, voler et tuer sous couvert d’une morale viciĂ©e par le traumatisme de la guerre civile. Au rĂ©tablissement de la paix, la rancƓur, le sentiment d’injustice et l’humiliation de la dĂ©faite le prĂ©cipitent dans une carriĂšre criminelle. Dans une surenchĂšre de la violence, les quinze annĂ©es qui suivent voient s’enchaĂźner les braquages de banques, les attaques de trains et de diligences, les rĂšglements de comptes et les chevauchĂ©es sauvages.

Cest le dĂ©but d’une grande enquĂȘte sur cette petite Ăźle remplie d’histoires, de mystĂšres et de non-dits. Avec sa galerie de personnages haut

Simone Lagrange a reconnu son tortionnaire Ă  la tĂ©lĂ©vision. © CrĂ©dit photo Morvan/Evrard/Walter/GlĂ©nat Par Philippe Belhache - le 23/04/2022 Ă  14h34Mis Ă  jour le 04/05/2022 Ă  14h57 Jean-David Morvan, David Evrard et Walter signent une biographie de Simone Lagrange, rĂ©sistante et dĂ©portĂ©e, tĂ©moin clef du procĂšs Barbie en 1987 ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. » Le slogan figurant sur les tracts de la RĂ©sistance dĂ©finit Ă  lui seul le caractĂšre de Simone Lagrange. NĂ©e Simy Kadosche, de confession juive, la jeune fille en a distribuĂ© des dizaines... ObĂ©ir c’est trahir, dĂ©sobĂ©ir c’est servir. » Le slogan figurant sur les tracts de la RĂ©sistance dĂ©finit Ă  lui seul le caractĂšre de Simone Lagrange. NĂ©e Simy Kadosche, de confession juive, la jeune fille en a distribuĂ© des dizaines alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. ArrĂȘtĂ©e Ă  Lyon en 1944 par la Gestapo, alors qu’elle n’avait que 13 ans, torturĂ©e, dĂ©portĂ©e Ă  Birkenau, elle fut de celles qui ont survĂ©cu pour tĂ©moigner. Une parole qu’elle a portĂ©e lors du procĂšs de son tortionnaire, l’officier SS Klaus Barbie. Simone », de Jean-David Morvan et David Evrard, retrace le parcours de cette femme qui a fait face Ă  l’horreur. Un rĂ©cit destinĂ© au jeune public, mais pas que
 Une planche du premier tome de “Simone”. Morvan/Evrard/Walter/GlĂ©nat Les auteurs avaient dĂ©jĂ  signĂ© les cinq tomes d’ Irena », biographie d’Irena Sendlerowa, Juste parmi les nations, rĂ©sistante polonaise qui a sauvĂ© des milliers d’enfants du ghetto de Varsovie. Un succĂšs critique et public qui leur a donnĂ© l’envie de poursuivre l’aventure. J’avais Ă©tĂ© impressionnĂ© par la force de caractĂšre de Simone Lagrange, raconte Jean-David Morvan. Nous avons hĂ©sitĂ© parce que le sujet Ă©tait proche d’ Irena ». Mais le rĂ©cit s’est imposĂ© de lui-mĂȘme. »À hauteur d’enfantL’ouvrage met en parallĂšle l’enfance de Simy, sa participation Ă  la RĂ©sistance Ă  Lyon, dans le sillage de Jean Moulin et Raymond Aubrac, et les mois qui suivent ce jour de 1972, qui l’a vue tomber en arrĂȘt devant la tĂ©lĂ©vision, sidĂ©rĂ©e de reconnaĂźtre Ă  l’écran le visage de l’homme qui l’avait torturĂ©e. Klaus Barbie, le boucher de Lyon », dĂ©busquĂ© en AmĂ©rique du Sud par les Ă©poux Klarsfeld, venait d’ĂȘtre dĂ©masquĂ© par le journaliste Lasdislas de Hoyos. Elle ne connaissait mĂȘme pas son trait de David Evrard et les couleurs de Walter servent superbement ce rĂ©cit Ă  hauteur d’enfant mais qui ne dissimule rien de la noirceur du sujet. Un travail nĂ©cessaire alors que s’éteignent les derniers tĂ©moins directs de la Shoah. Simone Lagrange est dĂ©cĂ©dĂ©e en 2016. La suite de cet articleest rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©es. DĂ©couvrez l'offre Premium Le journal + L’accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnĂ©s DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Se connecter
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