Émotiondes fidèles lors de la prière du vendredi 29 juillet 2016 . Il faut dire que les deux communautés sont très proches. Un couloir relie la mosquée et l’église. Le terrain avait
Religions Des prières de rues sont organisées dans la commune depuis l’expulsion, en mars, des fidèles musulmans du local qu’ils occupaient. Au lendemain de l’intervention du ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, qui a déclaré qu’ il ne [pouvait] y avoir de prières de rue » à Clichy-la-Garenne, mais que les musulmans de cette ville devaient avoir un lieu de culte décent », la préfecture des Hauts-de-Seine a réuni, jeudi 16 novembre, des représentants de la ville et des représentants de l’Union des associations musulmanes de Clichy UAMC. Dimanche 19 novembre lors de l’émission Questions politiques », le ministre de l’intérieur a réaffirmé que les autorités empêcheraient les prières de rue dans la commune, alors que l’UAMC a l’intention d’en organiser une vendredi prochain en centre-ville. Il a ajouté qu’il fallait que les musulmans puissent avoir un lieu de culte pour pouvoir prier », précisant On fera en sorte que l’on résolve dans les prochaines semaines ce conflit ». Objectif essayer de mettre un terme au conflit qui oppose depuis des mois l’UAMC, qui appelle les fidèles à des prières de rue pour réclamer l’ouverture d’un nouveau lieu de culte, et la mairie, qui souligne l’existence d’une mosquée dans la commune. Ce conflit a pris une dimension nouvelle après la manifestation, très médiatisée, d’une centaine d’élus contre les prières de rue, vendredi 10 novembre. Quelle est l’origine du différend ? Le conflit a débuté avec la fermeture d’une salle de prière de la rue Estienne-d’Orves, où se réunissaient quotidiennement entre 3 000 et 5 000 fidèles », selon l’UAMC. Cette dernière louait les locaux à la mairie depuis 2013, quand le précédent maire, le socialiste Gilles Catoire, les avait transformés en lieu cultuel. Mais le bail précaire signé avec la municipalité expirait en juillet 2016 et Rémi Muzeau, le maire Les Républicains LR, élu en 2015, a décidé de récupérer le local pour en faire une médiathèque. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Est-ce que la laïcité est respectée en France ? Je ne crois pas » L’UAMC, qui souhaitait racheter le local, a refusé de quitter les lieux, malgré une décision d’expulsion du tribunal administratif de Cergy-Pontoise d’août 2016, confirmée par le Conseil d’Etat en novembre 2016. La préfecture a ordonné à la police de déloger l’association le 21 mars. Depuis, l’UAMC appelle à des prières de rue, tous les vendredis, devant la mairie de Clichy-la-Garenne, dans une rue importante de la commune. Après plusieurs mois, le conflit juridique a pris une tournure politique. Une centaine d’élus, maires, parlementaires, conseillers municipaux, départementaux et régionaux LR, Union des démocrates et indépendants UDI, MoDem et Front national FN, se sont rassemblés vendredi à Clichy derrière la banderole Stop aux prières de rue illégales ». Des habitants se sont également joints à la manifestation, ainsi que quelques membres du mouvement Forces laïques, qui scandaient Aucun culte, la France est laïque ! » La mairie doit-elle mettre un lieu à disposition ? Le droit n’oblige en rien une collectivité à fournir, de manière permanente, un lieu à une association cultuelle pour qu’elle puisse pratiquer sa religion. L’article 1 de la loi de 1905 stipule que la République garantit le libre exercice des cultes », mais cela ne signifie pas que l’Etat a le devoir de fournir des lieux de prière aux associations cultuelles. Cet acte relève souvent d’une volonté politique. En effet, tous les droits ne sont pas garantis par la puissance publique de la même manière. Elle doit intervenir pour en assurer certains le droit à l’éducation, par exemple, en construisant des écoles et en payant des professeurs, mais elle doit simplement veiller à ce que d’autres ne soient pas entravés la liberté d’aller et venir, ou la liberté d’expression, par exemple. Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’espace public doit-il être neutre ? Au nom de la laïcité et au regard de l’interprétation qui est aujourd’hui faite de la loi, le droit au libre exercice des cultes appartient à la deuxième catégorie. L’Etat doit veiller à ne pas réprimer ce droit, mais il n’a pas l’obligation d’interférer – ici, de fournir un lieu pour l’exercice du culte – pour lui permettre d’être effectif. L’association doit acheter ou louer un local, en fonction des disponibilités. Cependant, en vertu d’une décision du Conseil d’Etat de 2015, la justice peut obliger un maire à fournir un local à une association cultuelle pour un événement ponctuel, s’il en existe un de disponible. Dans tous les cas, cette mise à disposition ne peut être gratuite, car elle reviendrait à subventionner un culte ; ce qui est interdit par la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Les prières de rue sont-elles illégales ? Rien, dans la loi, n’interdit à des croyants de prier dans la rue. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dispose que nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». La préfecture des Hauts-de-Seine a d’ailleurs précisé que l’interdiction réclamée par le maire de la ville se devait d’être strictement nécessaire au maintien de l’ordre public ». Il ne suffit pas qu’il existe … une menace de trouble à l’ordre public susceptible de justifier la mesure de police, il faut que cette mesure soit appropriée, par sa nature et sa gravité, à l’importance de la menace », a-t-elle expliqué. Quelles sont les solutions proposées ? Le maire de la ville a inauguré, en mai 2016, un centre cultuel et culturel rue des Trois-Pavillons, à 1,5 kilomètre du centre-ville de Clichy, vers lequel elle renvoie les fidèles. Lire aussi Article réservé à nos abonnés En France, la logique de la restriction de la liberté religieuse au travail s’est imposée » Ce lieu de 2 000 mètres carrés, mis à disposition sous la forme d’un bail de 99 ans, comporte notamment deux salles de prière qui peuvent chacune accueillir 700 personnes, selon une déclaration de Mohamed Bechari, qui dirige les associations de musulmans de la rue des Trois-Pavillons, au Parisien. La mairie argue également qu’elle a proposé l’installation d’une salle de prière complémentaire sur un terrain municipal, sans recevoir aucune réponse » de l’UAMC. De son côté, l’association estime que la mosquée est trop éloignée du centre-ville et trop exiguë, tout comme le deuxième terrain proposé par la mairie. Elle accuse la municipalité de ne pas lui proposer un terrain adapté avec option d’achat » pour pouvoir établir durablement un lieu de culte dans le centre de Clichy. Eléa Pommiers Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Interrogéau micro de Jean-Jacques Bourdin lundi matin, Nathalie Kosciusko-Morizet a expliqué qu'il arrivait que des enfants musulmans arrivent en retard à l'école à cause de la prière que Un engagement en faveur de la liberté religieuse » affirme Henriette Reker, maire sans étiquette de Cologne un million d'habitants en Allemagne. Ce mercredi 6 octobre, la ville a lancé un projet pilote forcément polémique les muezzins qui le demanderont pourront appeler à la prière le vendredi, entre 12 et 15 heures. Une décision qui fait suite à des discussions entre la municipalité et les associations musulmanes ne pourra durer que cinq minutes et le volume maximal sera déterminé selon l'emplacement des lieux de culte. Les voisins seront informés à l'avance et une personne sera désignée par la mosquée pour toute réclamation. Henriette Reker estime que le projet est un signe d'acceptation mutuelle de la religion » et dresse un parallèle avec les Églises chrétiennes dont les cloches sont sonnées pour appeler les fidèles à se recueillir ensemble ».Le projet s'étalera sur deux ans à l'issue desquels une éventuelle prolongation sera décidée. Pour l'Union des affaires turco islamiques Ditib, la mesure est l’expression de l’implantation des musulmans qui vivent depuis des générations en Allemagne ». D'autres villes, comme Munster 300 000 habitants, autorisent déjà les appels à la prière. Depuis l'annonce, le débat fait rage au sein de la classe politique allemande, comme dans la presse. Pas de raison de paniquer »Une partie des médias n'y trouve rien à redire Les musulmans ont également le droit à la liberté de religion » titre le quotidien Tagesspiegel, d'obédience centriste libérale. Dans son édito, le journal estime que l'islam appartient à l'Allemagne » mettant en parallèle l'appel à la prière et les cloches des églises. L'appel à la prière peut d'abord sembler étrange aux non-musulmans, voire menaçant pour certains, et il annonce une réalité [alors]que certains préfèrent fermer les oreilles. C'est déconcertant et dérangeant. C'est comme ça, c'est tout. Pas de raison de paniquer » conclut le Tagesspiegel. Une démarche absolument logique et juste » affirme le pureplayer t-online, plutôt à gauche. L'auteure considère que l'autorisation donnée par la ville de Cologne ne devrait pas poser de problème, au même titre que les cloches de la cathédrale [qui] n'ont pas encore donné lieu à une discussion controversée entre les non-croyants et les personnes d'autres confessions ». Selon elle, la cathédrale de Cologne n'en pâtira pas » et restera l’emblème de la ville ». Probablement du goût d'Erdogan »Le son de cloche, justement, est tout autre aux yeux de plusieurs médias. Dans un article daté du 12 octobre, le quotidien Das Bild, le plus vendu en Allemagne, estime que la ville ne rend pas service aux musulmans modérés … elle ne fait que renforcer les islamistes ». Pour le journal, les musulmans modérés n'ont pas besoin de l'appel du muezzin. Ils savent eux-mêmes quand prier ». Les associations et organisations qui veulent l'appel à la prière en Allemagne ne sont pas préoccupées par la libre pratique de la religion, mais par la visibilité et la domination de leur idéologie islamiste ». Toujours dans le Bild, un autre article rappelle que la plus grande mosquée de la ville est sous le contrôle de l'autocrate turc Erdogan ». Le Ditib mène de manière offensive la propagande d'Erdogan à Cologne. »À LIRE AUSSI L’ingérence turque dans le champ religieux en FranceDans la même veine, le journal munichois, plutôt conservateur, Merkurvoit une fausse tolérance pour l'intolérance ». L'appel à la prière commence par Je témoigne qu'il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah ». Une revendication de supériorité et de pouvoir » différente de la sonnerie des cloches chrétiennes ». Le quotidien dénonce la décision qui serait probablement du goût du dirigeant turc Erdogan, qui a un jour appelé les minarets "nos baïonnettes" ».À LIRE AUSSI Polémique autour d'une mosquée à Strasbourg "La maire a sans doute péché par naïveté"AAmiens, les fidèles musulmans invités à la prudence après deux agressions racistes Deux hommes de 71 et 69 ans qui se rendaient à la mosquée pour la prière de l'aube,Après la décision unilatérale du président américain, Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, les craintes d’un soulèvement dans les territoires occupés et au-delà sont grandes. Lorsqu’il s’agit de Jérusalem, les solidarités qui s’expriment sont à la fois politiques – à l’égard des Palestiniens, qui rêvent eux aussi d’en faire la capitale de leur futur mais hypothétique État – et religieuses. Car Jérusalem est aussi la troisième ville sainte de l’islam, après La Mecque et Médine, selon la tradition 8 décembre, jour de prière hebdomadaire pour les musulmans, les regards se tournent donc vers l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, lieu saint autour duquel des troubles éclatent souvent dans les périodes de la France, c’est un message de responsabilité et d’appel au calme qu’ont adressé les principaux responsables musulmans. À l’occasion de la prière du vendredi, le Conseil français du culte musulman encourage les fidèles musulmans à prier pour trouver une issue pacifique à cette ville, trois fois sainte, et somme les musulmans de France à éviter le piège tendu de l’importation du conflit », écrit la principale instance chargée de l’organisation du culte musulman en d’embrasementDe son côté, le Rassemblement des musulmans de France RMF, proche du Maroc rappelle l’attachement spirituel indéfectible des musulmans du monde entier à cette ville » et met en garde contre un risque d’embrasement général », alors que s’effondrent les derniers espoirs d’une paix juste et durable au Proche-Orient ». Son président, Anouar Kbibech, appelle lui aussi les musulmans de France à prier pour la paix dans la ville sainte, lourde de symboles très forts pour l’ensemble des religions monothéistes ».Le CFCM indique également avoir sollicité et obtenu une audience à l’ambassade des États-Unis à Paris. Lors de cette rencontre, le CFCM a tenu à exprimer l’inquiétude et l’incompréhension des musulmans de France, face à une décision contraire au droit international et qui risque de raviver les tensions entre les communautés juives et musulmanes », souligne son président, Ahmet Ogras, qui fustige au passage les annonces irresponsables des instances juives de France ».Par la voix du Conseil représentatif des institutions juives de France et du Consistoire central, ces dernières ont emboîté le pas aux dirigeants israéliens et salué la décision de Donald Trump. Alors que les responsables juifs français ont coutume de dénoncer’la récupération du dossier palestinien’par les populations de France, ils endossent aujourd’hui une posture similaire », relève le ou engagement politiqueSur le plan politique, le CFCM et le RMF adoptent, quant à eux, une position de retenue et se gardent d’afficher un quelconque soutien. Tous deux saluent la sagesse » de la position française. Et s’en remettent au Conseil de Sécurité des Nations unies et à la communauté internationale » pour prendre les décisions nécessaires pour préserver la paix et la sécurité dans cette région meurtrie ».Mais, comme souvent, la fédération Musulmans de France ex-UOIF, branche française des Frères musulmans se démarque sur ce plan. Dans son communiqué daté du 7 décembre, elle choisit une nouvelle fois de tenir une parole plus politique, assumant clairement son engagement aux côtés des millions de Palestiniens qui vivent sous l’occupation » dans l’injustice et l’arbitraire ».Tout en reconnaissant le rôle spirituel de Jérusalem pour les trois grandes religions monothéistes – et par conséquent pour la majorité des 7,5 milliards d’êtres humains vivant sur Terre », cette fédération tenante d’un islam politique alerte sur la situation globale de la région et des territoires occupés ». Et appelle la communauté internationale ..., l’Union Européenne et la France à contrecarrer la voix américaine et à soutenir tout processus de paix garantissant les droits des Palestiniens, conformément aux conventions internationales ». KayaTabaski:L’Imam Samad Ouédraogo appelle les fidèles à la sobriété. Kaya, (AIB) – Le grand Imam de Kaya, El Adj Abdoul Samad Ouédraogo a présidé ce samedi 9 juillet 2022 la prière du Aid El Kébir à la place de la Nation de Kaya sous la présence effective de nombreux fidèles musulmans et des autorités locale venues soutenir la communauté. Le candidat s'avance face au micro, costume noir et calotte blanche "Allahou Akbar, Allahou Akbar", entonne-t-il d'une voix lente, mains sur les oreilles et coudes en équerre, sous la pierre ocre sculptée en nids d'abeilles. En ce début d'été, cinq muezzins, religieux chargés d'appeler les musulmans à la prière cinq fois par jour, s'affrontent sous l'un des neuf dômes de la majestueuse Vieille mosquée d'Edirne, achevée en 1414, quand la ville du nord-ouest de la Turquie était capitale ottomane. Assis face aux candidats, les jurés prennent des notes. Au centre, le mufti Alettin Bozkurt, autorité religieuse de la province, désignera une heure plus tard au micro le muezzin ayant récité le plus bel ezan nom turc de l'appel à la prière, également appelé adhan. "J'ai commencé à dix ans, pendant les cours d'été à la mosquée", confie à l'AFP le vainqueur, Abdullah Ömer Erdogan, 25 ans, qui dit fuir le froid, privilégier l'eau tiède et éviter certaines positions pendant son sommeil pour protéger ses cordes vocales. S'il remporte la manche suivante fin juillet, le jeune muezzin, appareil dentaire et barbe impeccable, prendra part à la finale nationale prévue le 17 août, qui sacrera la plus belle voix parmi les centaines de muezzins qui se défient à travers le pays depuis début juin. - "Pouvoir de l'ezan" - En avril, deux muezzins turcs, dont l'un a un temps fait résonner sa voix sur la vieille ville d'Edirne, ont raflé les première et deuxième places d'un concours télévisé similaire organisé en Arabie saoudite, auquel s'étaient présentés des muezzins de 80 pays. Le muezzim Abdullah Ömer Erdogan, vainqueur du concours d'appel à la prière, à la Vieille mosquée d'Erdine, le 29 juin 2022 en Turquie AFP - Ozan KOSE Dans une vidéo publiée le lendemain par le lauréat, le président turc Recep Tayyip Erdogan, dévot musulman, lui adresse ses félicitations "Qu'Allah soit avec vous", lance le chef de l'Etat. Depuis son arrivée au pouvoir en 2003, initialement comme Premier ministre, près de nouvelles mosquées ont été construites à travers le pays, dont l'une sur l'emblématique place Taksim d'Istanbul, symbole d'une Turquie laïque, d'où son pouvoir avait été contesté en 2013 lors de manifestations antigouvernementales sans précédent. Le président, qui a également fait bâtir la plus grande mosquée de Turquie sur la colline stambouliote de Camlica et a reconverti en 2020 l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, a en parallèle donné à l'appel à la prière un caractère éminemment politique. La nuit du 16 juillet 2016, en pleine tentative de coup d'Etat, les imams et muezzins des quelque mosquées de Turquie avaient, via les haut-parleurs des minarets, exhorté les fidèles à faire barrage aux putschistes, en écho à une intervention peu avant à la télévision du chef de l'Etat via l'application FaceTime. Des muezzins attendent de participer au concours d'appel à la prière, à la Vieille mosquée d'Erdine, le 29 juin 2022 en Turquie AFP - Ozan KOSE "Cette nuit-là , nous avons vu le pouvoir de l'ezan", se remémore le mufti d'Edirne. "Grâce à lui, nous avons appelé le peuple à sortir dans les rues et avons sauvé notre pays." M. Erdogan, qui jouera sa réélection en juin 2023, accuse par ailleurs ses opposants de vouloir bâillonner les mosquées "ils ne pourront pas faire taire l'ezan !", a-t-il lancé à plusieurs reprises, bien que cette proposition ne figure au programme d'aucun parti. - "rejet croissant" - Dans un pays presque exclusivement musulman mais constitutionnellement laïque, cette politisation de l'appel à prière a contribué à le rendre agaçant aux oreilles de certains. le mufti Alettin Bozkurt lors d'une interview à la Vieille mosquée d'Erdine, le 29 juin 2022 en Turquie AFP - Ozan KOSE "Il y a un sentiment répandu parmi les laïcs que le volume de l'ezan a augmenté depuis la tentative de coup d'État, dans le cadre des tentatives de l'actuel régime de transformer la sphère publique", estime Erol Koymen, post-doctorant en ethnomusicologie à l'université de Chicago. "Cela a conduit à un rejet croissant de l'ezan toujours parmi les laïcs", affirme le chercheur, auteur de travaux sur le rôle de l'ezan dans la résistance au putsch manqué de 2016. Depuis 2017, la très puissante Direction des affaires religieuses Diyanet demande toutefois aux mosquées de "veiller à ne pas dépasser les 80 décibels" lors des appels à la prière, une limite trop élevée ou mal respectée selon certains Turcs. L'an dernier, quand le gouvernement saoudien a ordonné de limiter le volume des haut-parleurs des mosquées au tiers de leur capacité maximale, invoquant la santé des enfants et des personnes âgées, des réactions envieuses ont émergé en Turquie sur les réseaux sociaux. Dans la Vieille mosquée d'Edirne, le mufti Alettin Bozkurt s'offusque que d'aucuns veuillent mettre les mosquées en sourdine "L'ezan est un droit légal!", assène-t-il. "Tout comme les chrétiens peuvent facilement entendre les cloches des églises, tous les musulmans doivent être en mesure d'entendre l'appel à la prière."
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